Publié le 29/10/2022 - 06h08
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Faux problème ou en tout cas très mal exprimé ! Il s'agit évidemment de baisser la consommation globale mais avant tout par une meilleur efficacité énergétique des bâtiments (plein de déclinaison sur ce thème). La question est tournée dans le sens "vous aurez froid et vous n'aurez plus le droit de prendre de bain" pour faire peur et en creux faire croire "franchement c'est pas possible de vivre comme ça". C'est faux, archi faux. Il est possible de vivre plus sobrement de manière très confortable. Par exemple baisser de 2 degrés mais avec une humidité de l'atmosphère intérieure baissée par exemple par l'utilisation d'un chauffage type poêle à bois ou un système asséchant l'air, ce qui sera tout aussi confortable que plus chaud avec un vieux chauffage consommant énormément avec une atmosphère humide. Ou encore prendre des bains à la place de douche moins souvent mais avec des systèmes de valorisation de l'eau utilisée, simplement au jardin ou remise dans le circuit micro local de consommation (exemple lavage de main, machine à laver le linge, ...). Il faut que chacun comprenne qu'un scénario plus sobre ne veut pas dire refuser tout confort mais mettre les effort (notamment de la puissance publique mais aussi de réfléxion sur la conception des logements pour le neuf évidemment mais aussi pour la rénovation) là ou c'est utile. Et ne pas reporter sur le consommateur les enjeux qui sont du ressort de l'état ou d'une filière industrielle (BTP low cost pour favoriser les marges des actionnaires)
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