Publié le 29/10/2022 - 12h06
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Réduction structurelle des besoins en chauffage : Pour la construction neuve, la RE 2020 est publiée, avec des exigences d’isolation thermique renforcées, la production sur site d’ENR (solaire photovoltaïque, chaleur extraite par les Pompes à Chaleur (PAC), solaire thermique), et une incertitude au niveau de la place du chauffage au gaz (biométhane, PAC hybrides : PAC air-eau couplée à une chaudière gaz haute performance pour les vagues de froid), Pour les bâtiments résidentiels existants, un plan de rénovation thermique de 520.000 logements par an sera ciblé sur l’éradication dès 2042 des « passoires thermiques » (classes E,F,G), pour les placer a minima en classe D, avec des mesures systématiques de diagnostic et de vérification du résultat par camera thermique. Ce choix est dicté par l’efficacité (coût implicite 290 €/tCO2 évitée, contre 430 €/tCO2 dans le plan de la SNBC qui ambitionne d’avoir tous les logements en classe A,B,C en 2050). Destruction de 50.000 logements vétustes par an. Après 2042, rénovation de 500.000 logements classe D par an. Construction de 350.000 logements par an. Plan de rénovation thermique des bâtiments tertiaires, notamment publics (parc total 960 Mm2), ciblé aussi sur les passoires thermiques E,F,G à hauteur de 17 Mm2 par an pendant 20 ans, et dispositif de suppression des consommations d’énergie inutiles en période de non utilisation, permettant d’économiser 30 TWh à l’horizon 2050 (0,6 % par an). Après 2040, rénovation de 17 Mm2 de locaux classe D par an. Rythme de construction ramené de 12 à 6 Mm2 par an (télétravail et limitation surfaces commerciales en périphérie des villes).
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