2022 - 22h22

Benoit Humbert

B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

1/3 de notre empreinte carbone est liée à l'importation des biens de consommations. La réindustrialisation de la France avec un mix bas carbone pour l'alimenter en énergie est indispensable. De plus, les différentes crises énergétiques (73/79, gaz russe actuellement) ont montré la nécessité d'assurer une indépendance énergétique. Pour le nucléaire, la majorité de l'activité est faite en France. Le développement de réacteur à neutron rapide comme feu Superphénix ou Astrid permet d'utiliser de l'uranium non fissile comme combustible (et nous avons plus de 10000 ans de stock). Pour les ENR tel que le solaire et l'éolien, quasi aucune filière n'existe en France. Pour le photovoltaïque, la Chine a la main mise sur le marché mondial et est entrain de faire de même avec l'éolien. D'autres ENR peuvent facilement être développée sur le sol français : - la géothermie - le solaire thermique - les pompes à chaleur Leur avantage est qu'elles s'attaquent directement au secteur du chauffage, majoritairement d'origine fossile (gaz et fuel)

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