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Publié le 29/12/2022 - 09h08

Laurent Ouvrard

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Le bâtiment est l'un des domaines les plus énergivores en France: nécessité absolue de rénovation du parc existant (le neuf n'est pas l'enjeu). Isolation de tout le patrimoine (et donc formation de dizaines de milliers d'artisans), plus modification de moyens de chauffage (élimination des radiateurs électriques, aberration physique, du chauffage fioul...). Électricité spécifique: l'enjeu est surtout dans la fabrication des appareils et donc dans les pulsions d'achat d'appareils neufs (alors que l'ancien fonctionne encore très bien), dans la réparation, le recyclage, etc. L'usage est beaucoup moins impactant (à partir du moment ou l'électricité est produite de manière renouvelable, et non à base d'uranium, ni de charbon, ni de gaz fossile)