Partager la page

Publié le 29/12/2022 - 10h48

Douds

  • C - La résilience au changement climatique

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

  • H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité

Le nucléaire est une source d'énergie importante et peu carbonée. Néanmoins, celle-ci possède ses limites techniques, soulève des questions qui demeurent à ce jour sans réponse et est source d'incidences potentielles peu quantifiables : - Le traitement des déchets (Bure n'est toujours pas opérationnel, nous exportons en Russie), comment dimensionner leur stockage, quel est le risque acceptable et comment le garantir... - L'éthique de l'enfouissement des déchets (alors que nos langages n'ont guère plus de 5000 ans, comment faire comprendre à des espèces futures dans 10 000 ou 100 000 ans qu'il ne faut pas ouvrir les sites d'enfouissement ?) - Le démantèlement (qu'on ne sait pas réaliser ou chiffrer). - La dépendance aux pays extracteurs d'Uranium, dans des contextes géopolitiques parfois instables. - Le risque nucléaire en cas de conflit ou accident. - Le refroidissement des centrales de plus en plus compliqué en période estivale (faible débit des cours d'eau et/ou température de l'eau trop élevée). - Le coût grimpant de la nouvelle génération d'EPR et du parc actuel entre prolongation de la durée de vie et démantèlement Pour ces raisons, il est nécessaire de penser à des alternatives et diversifier le mix énergétique (= gagner en résilience). Pour ces raisons également, il est important de se demander s'il est opportun de développer du nouveau nucléaire alors que le nucléaire actuel comporte son lot de questions sans réponse.