Publié le 29/12/2022 - 16h47
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Se passer des énergies fossiles implique l'électrification de nos usages ou la décroissance de notre mode de vie. En France, la transition énergétique peut déjà se résumer à une électrification des usages à condition de conserver notre électricité bas carbone abondante. Pour cela il "suffit" de refaire ce qui avait été fait avec le plan Messmer et de maintenir un monopole d'état au service du contribuables sans intermédiaire inutile. Jusqu'au démantèlement d'EDF, l'énergie nucléaire fournissait une électricité décarbonée et bon marché. Depuis l'apparition des intermédiaires de revente, le prix de électricité des plus modeste se trouve incertain et alourdit des dividendes de société sans valeur ajoutée. Un lourd climat d'insécurité énergétique pèse déjà sur les plus modeste en dépit de la "transition énergétique". Stabiliser les prix de l'électricité bas carbone (soit l'inverse de ces 10 dernières années) est une priorité pour convaincre que l'électrification des usages est bénéfique financièrement. Une fois que l'électrification des usages sera rentable et sûr, l'appât du gain fera le reste. Seul un petit crédit d'impôt pour l'investissement des plus modeste sera nécessaire pour rendre la transition juste et équitable socialement.
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