Publié le 29/12/2022 - 18h30
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
Les comparaisons technico-économiques des principaux moyens de production d’électricité montrent que les coûts « aux bornes des machines » ne sont pas comparables. Il faut tenir compte des coûts associés (raccordement au réseau, coût des conséquences de l’intermittence par exemple pour les ENR). Le coût le plus faible revient au nucléaire actuel (3,3 c€/kWh) même avec les coûts de maintenance et de « grand carénage ». Ensuite viennent les EPR « nouveau modèle » au même coup que l’éolien terrestre. Mais ce dernier n’est pas pilotable et doit être compensé (en puissance installée) par au moins la même capacité en énergie électrique pilotable pour assurer la sécurité du réseau. La question des déchets n’est pas une question technique mais politique : continuer à améliorer le retraitement des combustibles usés pour nos propres besoins ; construire des piscines de stockage permettant d’entreposage avant traitement ; développer les techniques de traitement mais aussi d’enrichissement pour fabriquer notre combustible à la hauteur des besoins et des technologies utilisées ou à développer ; passer le projet CIGEO en phase opérationnelle maintenant que toutes les conclusions ont été déposées, que les doutes sont levés et que les techniques à employer ont été définies. La France a abandonné sa technologie de 4ème génération de réacteurs et c’est malheureusement catastrophique pour une question encore une fois d’indépendance. Nous mettons notre avenir dans les mains, soit des américains soit des russes ou chinois.
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