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Publié le 30/10/2022 - 14h27

quentinlemonnier

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Vous ensisagez de développer 6 EPR2 qui ne sont ni plus, ni moins, qu’une version low-cost de l’EPR. Contrairement aux idées reçues, les réacteurs à eau pressurisé, ne sont pas ce qui à fait la richesse technologique de cette industrie en France. Il s’agit ni plus, ni moins, d’une adaptation des réacteurs existants sous licence américaines. L’abandon de la fillière Uranium naturel graphite gaz (UNGG), a marqué la fin de la souveraineté technologique concernant les réacteurs français. À l’heure des penuries, de la question environmental, privilégier l’exploitation des mines africaines au réemploi est criminel. Nous avons les technologies comme SuperPhénix (SPX) pour garantir la souverainté, l’indépendance, la puissance de production dont nous aurrons besoin à l’avenir. Les défauts de la centrale de Taishan vont se reproduire en France, la cuve et le combustible (MOX) sont identiques. L’EPR2 ne solutionne d’ailleurs aucunement cette problématique structurel et utilise la même cuve/chaudière. Faire du nucléaire est une nécessité mais le faire correctement est la garantie de ne pas ajouter au problème climatique, une crise de la radioactivité. Vous vous demandez que faire des dechets existants ? SuperPhenix est capable d’incinérer les dechets existants en produisant en même temps de l’électricité, les utilisants alors comme combustible. Et non le MOX, qui pour 99% de dechets produit 1% de combustible réutilisable, n’est pas une solution pereine. Enfin, si vous jugez que cette solution n’est pas viable, ravalez votre fierté afin de reconnaître que le projet TerraPower de Bill Gates peut être une alternative viable à une industrie nucléaire sûre et pereine. Mais envisager une version low-cost d’un réacteur sans corriger ses défauts structurels, n’est pas, à mon humble avis, une solution d’avenir. J’aimerai enfin, que plutôt de conduire un débat hystérique sur la question du pro/contre du nucléaire, on glisse vers un débat technologique, où les choix ne sont pas la résultante de la pression de lobbys ou d’affinités avec les mebres du gouv. Les nombreux echecs technologiques de la France sont le symbole de mauvaises décisions politiques. Ce choix sera le poids que devront porter vos enfants, petits enfants.. Il ne doit pas être fait dans la précipitation, on parle d’une industrie qui nécessite beaucoup de temps. Il ne doit non plus pas subir les biais d’une hystérisation binaire pro/contre* visant à occulter le choix technologique derrière. *dont le gouvernement actuel à le secret Enfin, un soupçon de pédagogie auprès des decideurs et de transparence auprès des populations, aiderait certainement au renouveau de cette industrie.