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Publié le 30/10/2022 - 15h39

JACQUELIN

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • C - La résilience au changement climatique

Quelques soient les efforts en matière de sobriété, à moins d'un recul qui ne serait pas socialement acceptable, il faudra beaucoup plus d'électricité dans les années à venir pour réussir la transition. La baisse globale de consommation d'énergie passe en effet par l'augmentation de consommation d'électricité au moins dans la phase de transition. Et le seul moyen maitrisé en France à grande échelle de production "pilotable" (à part l'hydraulique qu'il faut aussi relancer) c'est la production électronucléaire. Donc c'est une évidence depuis longtemps qu'il faut prolonger autant que possible les réacteurs actuellement en fonctionnement (et surtout pas les fermer pour des raisons idéologiques ou politiciennes comme Fessenheim) et en construire de nouveaux dès que possible. Les seuls critères à prendre en compte sont la sûreté de l'installation (et sous le contrôle de l'ASN) et le cout complet, incluant le stockage des déchets à vie longue. La R&D doit être maintenue à très haut niveau pour anticiper toute rupture technologique et éviter de s'enfermer dans un seul modèle de réacteur.