Publié le 30/10/2022 - 17h45
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
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F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Dans un contexte de désindustrialisation préoccupant le mix énergétique France reste carbonné à 66% sur l’Energie finale seul à prendre en compte. A titre de comparaison le monde l’est encore à 80%, l’Allemagne émet sur son territoire 2,5fois plus de CO² que la France et pour son mix énergétique électrique malgré son doublement de capacité installée (100 centrales nucléaires 100GW équivalent en vent et soleil) sort un Kwh carbonné à 320gr de CO² contre 60 pour la France. Par ailleurs la France depuis 1991 reste autour de 40TWh ( soit 8%) de production électrique issue du fossile, en basculant du charbon vers le gaz pour les 10 dernières années.(Bilan RTE 2021) Cela veut dire que les 35 Gw intallés en vent et soleil n’ont eu aucun impact sur nos GES. Cela veut dire également que les 145Md€ de subventions (plus les effets pervers qui ont été imputés à RTE et non clairement chiffrés) ont été gaspillés pour des installations qui n’ont pas répondu au pb posé bien au contraire. La cause principale est l’intermittence générée, il y a trop d’intermittence sur le réseau Français et Européen . En janvier 2019 comme cet été le vent fait défaut et contribue que faiblement à compenser la production défaillante du parc qui malgré tout sauve enc (pour information le parc Nucléaire actuel aurait couté 80Md€) Ces 145 Md€ aurait été bien plus efficace dans le développement du rail routier par exemple….ou autre. L’empreinte par habitant carbonne est donc de 4t/h et par an en France, mais il est estimé autour de 7 si l’on tient compte des importations. De manière délibérée la France a choisi d’exporter ou vendre son outil industriels, notam-ment le plus energivores, dans les pays moins disant mais beaucoup plus polluant avec toutes les conséquences que l’on commence à toucher du doigt aujourd’hui. De plus suicidaire c’est amputé de 10GW thermique et 2 GW nucléaire effaçant toutes les marges surnle réseau…on voit le résultat. Mais c’est ce chiffre 7t /h qu’il faut prendre en compte pour 2050. L’actualité récente pousse le consensus à réindustrialiser le pays au plus tôt. Mais toute activité demande de l’énergie, c’est ce qu’à fait l’homme depuis des siècles, en supprimant l’esclavage, l’eau, vent, soleil, le bois, le charbon, gaz et pétrole, nucléaire , , viennent s’ajouter sans jamais diminuer ,sauf temps de guerre. Il est probable qu’il y aura une augmentation sensible de consommation d’Energie sur notre territoire car le réindustrialisation et l’évolution de la population ne sera pas compensée par les mesures d’économie. D’ailleurs dans les scénarios électriques 2050 étudiés par RTE c’était un désaccord majeur entre Enedis et RTE pour l’électricité seulement. Mais Mme POMPILLI est passée par là, elle a pesé pour étudier le scénarii 100% Enr en électricité et éliminer le 70% nucléaire. En prenant ADEME 2019 (2020 et 21 pas connu et biaisées par COVID) nous voilà à 1600Twh d’énergie finale consommée sur notre territoire principalement en pétrole (680) gaz (325) électricité (410) chaleur et déchets (50Twh), Mais aussi une consommation de bois de chauffage individuel estimée à 180 Twh (ADEME) cela fait 20 Millions d’arbre /an plus 7 millions brulés par les incendies. A raison de 15 ans pour faire un arbre adulte, le plan 100millions d’arbres par an est largement sous estimé…. Cela veut dire qu’il faut se méfier de la capacité du bois à impacter durablement la minimi-sation du CO² risque même pendant 15 ans de plomber le résultat. De mon point de vue il convient de garder décarbonné au maximum notre mix électrique et relever sensiblement sa production afin de pouvoir basculer tout ce qui peut l’être venant du carbonné. Transport de marchandise , mobilité électrique locale…., sauf sursaut technologique l’H2 ne sera pas au rendez vous. C’est probablement 700Twh qu’il faudra en électricité, le réseau actuellement a du mal à dépasser les 110Gw contrairement au gaz, poussé par les lois RT2012 et 2020 est capable de beaucoup plus 150GW surtout pour le chauffage. Même l’éolien mer pose problème sans disposer d’un stockage de masse suffisant et le foisonnement non plus n’est pas là. Il convient de revenir en arrière et proposer une stabilité dans la fourniture pour faciliter l’implantation des industriels et éviter les secours multiples au diesel, ce qui implique un renforcement du réseau électrique. Je préfère de loin le nucléaire il a avantage énorme de concentrer et stocker une quantité fabuleuse d’Energie pilotable, et consomme 500 fois moins de territoire. D’autre part le stockage autre le plus efficace est l’hydraulique mais il est saturé, en France comme en Europe. La filière EPR2 mais pas seulement (SMR) il faut se mettre rapidement au travail sur ASTRID gé-nération IV qui démultiplie encore l’avantage en étant plus vertueux et peut utiliser pendant 500 ans le combustible usé disponible. Il se prête encore plus à la production de chaleur en réseau. Les déchets du nucléaires en 40 ans n’ont tué personne en France et on sait ou ils sont et ce qu’on va en faire, ceux de la combustion sont lâchés à l’encan avec 1,5millions de morts à la clef chez nous. Du coup avec 8000 pétroliers économisés c’est 20 années de GES évités et 500000 morts prématurés évités. Les solutions locales ,sur bâtis, soleil thermique ou PV pour notamment les besoins en chaleur sanitaire ou refroidissement en été, grande surface ect doivent contribuer, les stockages de chaleur intersaison aussi à sortir des cartons….l’idée est de laisser l’électricité aux usages non thermiques exceptés les pompes à chaleur ou cela fait sens. Il y a le mix et contribuer à la stabilité du réseau, il faut la aussi revenir urgent, en arrière, obliger chaque machine par de petites variations proportionnelles à l’écart fourniture- demande et de sa puissance de participer équitablement a résoudre l’équation qui se joue instantanément au niveau du réseau Européen à la vitesse de la lumière c’est cela la solidarité et les conséquences pas négligeables
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