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Publié le 30/10/2022 - 20h16

nicolnt

  • B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).

Les enjeux posés par les crises énergétiques et climatiques sont étalés sur le moyen et long terme. Il est donc important d'avoir une réponse étalée et pensée pour la même échelle de temps. Refuser des projet de piètre qualité pour favoriser des infrastructures pérennes et bas carbone permettra d'assurer un avenir stable, même si elles nécessitent un lourd investissement initial et ne sont rentables qu'à long terme. L'état doit dépasser la temporalité électorale et ces projets doivent être pensés pour traverser les mandats. Pour ce qui concerne le prix de vente de l'énergie, l'état devrait en réguler le prix, toujours pour permettre de se projeter dans l'avenir. La proposition (A) utilisée pour réguler la consommation pose plusieurs problèmes : parfois il se passera l'inverse quand les prix seront attractifs, et d'autre part comme souligné elle peut être très inégales. Une approche basée sur la régulation par l'état serait un prix progressif sur la consommation, avec un accompagnement des plus précaires pour changer leurs équipements peu efficaces.