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Publié le 30/10/2022 - 22h22

MartinLucas

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Je suis très étonné de voir ici uniquement posée la question des usages immédiats sans ne rien lire sur les rénovations énergétiques et les éventuels moyens pour en accélérer le rythme, sachant que le rythme actuel de rénovation, avec ses outils inadaptés à l'enjeu, est l'équivalent du débit du Manneken Pis pour éteindre l'incendie de Notre-Dame. Si les gens ne peuvent poursuivre leurs activités dans des conditions acceptables, ce n'est pas de la sobriété, mais de la privation. Le problème doit être traité avec le sérieux qu'il mérite, la méthode revue, et les moyens portés à la hauteur de l'enjeu. Je détaille ce qui est possible dans une autre contribution à sujet libre.