Publié le 30/11/2022 - 19h11

PatriceLabbé

  • B - Son impact en termes d’occupation des sols

  • F - La participation des collectivités locales ou des citoyens à la gouvernance du projet

C’est pour moi la source idéale d’énergie à l’avenir. L’objectif à atteindre en 2050 est la production de 300 TWh par an grâce à environ 270 GW de panneaux solaires installés selon la répartition suivante : 80 GW de centrales solaires, 20 GW d'ombrières de parking, 60 GW d'agrivoltaïsme et d'hangars agricoles, 45 GW sur les grandes toitures plates, 20 GW de panneaux verticaux est-ouest, 45 GW de petits systèmes diffus. Sur le total de puissance installée en 2050, seules les centrales solaires occupent une surface au sol dédié. Pour 80 GW de centrales solaires il faut compter environ 160 000 hectares (2ha par MW sous nos latitudes). Cela paraît beaucoup et cela ne risque-t-il pas de « défigurer les paysage » ? Quelques chiffres : La surface totale de la France est de 672 millions d’hectares. La surface occupée par les centrales solaires représenterait donc 0,02% du territoire ! L’artificialisation des sols a progressé de 57 600 ha (576 km2) par an depuis 1982 passant de 2,9 millions d’ha à 5 millions d’ha entre 1982 et 2018 en France métropolitaine. Il est bien entendu qu’il ne faut pas utiliser des terres agricoles pour implanter des centrales solaires, sauf pour l’agrivoltaïsme bien sûr. On peut déjà réutiliser les nombreuses friches industrielles en attendant de les affecter à d’autres usages. Les centrales solaires au sol ont le gros avantage de pouvoir être démontées et déplacées très facilement, en cas de besoin. Rien à voir avec le démantèlement d’une centrale nucléaire ou même l’éventuel déplacement d’une éolienne !... De plus les sols ne sont pas artificialisés par une centrale solaire, l’eau de pluie peut continuer à s’écouler comme avant, la faune et la flore locale ne sont perturbées que marginalement comme le montre l’article suivant : • (https://www.engie-green.fr/actualites/centrales-solaires-et-biodiversit…. ). Néanmoins, on pourra établir une liste de critères permettant de cibler les terrains utilisés : pas de terres agricoles, pas d’espaces naturels sensibles, … On l’aura compris, l’électricité d’origine solaire doit être la priorité. Outre l’intérêt économique qui ne devrait cesser de croître, on soulignera que les panneaux solaires n’utilisent pratiquement que des matériaux non-critiques et que leur recyclage ne pose aucun problème. Voilà pourquoi ce scénario préconise un très fort développement de l’énergie solaire, beaucoup plus que d’autres comme négaWatt. Ces 300 TWh d’électricité d’origine solaire sont destinés, pour 190 TWh à la consommation finale, pour 50 TWh à la recharge des moyens d'équilibrage entre production et consommation (consommation correspondant à la différence entre l’énergie stockée et l’énergie restituée) et les pertes de transport et pour 60 TWh à l’électrolyse de l’eau pour la production d’hydrogène et ses dérivés.