Publié le 30/12/2022 - 11h17
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
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H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité
B, G et H - Quelles qu'en aient été les inducteurs de son développement, le parc nucléaire existant, largement amorti, constitue à court un atout pour une décarbonation du mix énergétique. Afin que cet avantage perdure dans le temps il est nécessaire que la filière assure un haut niveau de performance et de sécurité des réacteurs existants. Pour autant la chaîne du combustible (à l'amont et à l'aval) ne permet pas aujourd'hui de contribuer suffisamment à la souveraineté nationale. L'exploitation prolongée du parc existant doit donc aller de pair avec une réduction de notre dépendance et une gestion irréprochable des déchets. Il s'agit de défis économiques et industriels qu'une relance du nucléaire rendrait encore plus difficile à surmonter.
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