Publié le 30/12/2022 - 14h22

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Ce n’est pas par la coercition dans les arbitrages individuels que l’on obtiendra une modération des usages domestiques de l’énergie, mais plutôt par : - une communication sans matraquage et une instruction civique de qualité - un accompagnement technique et financier au meilleur niveau en matière d'efficacité énergétique : c’est sur ce point décisif et socialement équitable et juste que devraient porter les soutiens publics, et non pas sur les énergies renouvelables intermittentes qui ne décarbonent pas en France dont le mix électrique est déjà décarboné, encore faudrait-il que le ministère accepte d'être enfin un peu rigoureux en prenant en compte dans le calcul les émissions complètes de CO² de chaque source en y incluant les émissions de son back-up (cas des éoliens et du solaire).