Publié le 30/12/2022 - 14h59
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
Le « pilier Belfort » qui consisterait pour le nucléaire en seulement " 6 EPR 2 + 8 EPR2 en option " évoqué par les médias (réf. discours de Belfort - 10 février 2022) serait coûteux. Une réécoute attentive du propos présidentiel montrerait qu'il a en réalité parlé de " 6 EPR 2 et 8 additionnels " : avec 14 EPR 2 décidés d'emblée et donnant à la filière ce minimum de visibilité, les coûts seraient déjà plus acceptables. Mais c'est par une décision annonçant pour 2050 entre 20 à 24 EPR2 d'emblée que, comme le prouvent des études indépendantes parfaitement modélisées et chiffrées - sans oublier une décision de principe de prolonger à 70 ans les réacteurs existants - la France disposera à nouveau d’une électricité bon marché de nature à faciliter sa réindustrialisation. En d'autres termes, avec 20 à 24 EPR2 la France bénéficiera pleinement des économies d’échelle attendues d’un programme industriel complet, et de tous les avantages en découlant y compris sur le plan de l'emploi et de nos capacités d'export de technologies. Zoom sur la prolongation à 70 ans des réacteurs existants, dans le respect des règles de sûreté : l'enjeu est de maîtriser l’effet falaise. Le nucléaire de série industrielle est particulièrement compétitif par comparaison aux électricités intermittentes, a fortiori en prenant en compte les Coûts de réseaux et les Coûts Système comme le prouvent des études indépendantes https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/07/C-12-Comparaison-des-couts… Il convient enfin de relancer sans tarder l’équipe ASTRID, ou à tout le moins un programme destiné à fermer le cycle du combustible, comme il ressort des auditions de la Commission d'enquête parlementaire " Souveraineté et indépendance énergétique de la France " en cours.
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