Publié le 30/12/2022 - 15h20
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Des scénarios indépendants tels que celui du Cérémé modélisé par le Cabinet Roland Berger https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/04/Rapport-Roland-Berger-scen… mettent en lumière l’utilité de privilégier un investissement élevé dans le nucléaire, scénario sans regret qui présente la caractéristique essentielle d’une électricité compétitive de nature à faciliter la réindustrialisation de la France. A ce titre il convient de sécuriser les investissements correspondants, portant sur des installations d’une durée de vie de 70 à 80 ans, alors que les électricités intermittentes ont une durée de vie limitée à une vingtaines d’années. Cette sécurisation doit être recherchée par un plan d’actions à base de 3 objectifs opérationnels : 1- retrouver un taux normal de disponibilité. Pour cela, placer désormais le nucléaire en base (supprimer la destructrice priorité d'injection conférée aux électricités intermittentes) 2- optimiser le levier « coût total du programme ». Pour cela, décider au minimum d'un programme Belfort « 6 EPR2 et 8 additionnels », et au mieux pour les intérêts de la France d'un programme de 20 à 24 EPR 2 pour 2050 (rappel) 3- optimiser le financement du programme des EPR2 , selon le schémas suivant : - en priorité, aider l’exploitant à accéder aux meilleures conditions de financement (référence taxonomie/ acte délégué n°2 - 6 juillet 2022). - à titre complémentaire, mettre en place un dispositif de régulation et préfinancement à la hauteur convenable, que justifient les enjeux d'un prix durablement compétitif de notre électricité.
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