Publié le 30/12/2022 - 23h47
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
Le développement de la filière nucléaire nécessite beaucoup d'anticipation et un effort soutenu dans la durée, d'autant qu'une centrale nucléaire bien entretenue doit pouvoir fonctionner en toute sûreté au-delà de 50 ans. La France est aujourd'hui bien placée en terme de sûreté nucléaire mais a malheureusement négligé le maintien de la capacité industrielle et la vision prospective. Le réacteur EPR est déjà d'une conception ancienne avec des compromis techniques issus de la coopération franco-allemande qui nous ont éloignés de l'optimun sûreté/coûts. Pour pouvoir conserver une bonne indépendance énergétique et assurer les besoins croissants de production électrique sans CO2 au meilleur coût, il faut non seulement prolonger les tranches actuelles autant que les conditions de sûreté et de rentabilité le permettront, construire une série d'EPR2 mais aussi préparer sans attendre les centrales de demain de génération 4. Il est tout à fait regrettable d'avoir abandonné le développement des surgénérateurs. Il faut relancer vigoureusement notre recherche dans ce domaine si l'on ne veut pas être demain dépendants de l'industrie chinoise ou russe.
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