Publié le 31/10/2022 - 10h13
-
A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Il faut distinguer le travail à conduire sur l'habitat individuel et sur l'habitat collectif. Selon moi les formes d'habitats collectifs très denses ne sont pas adaptées donc il faut arrêter d'entasser les gens sans espace de nature. Il faut accompagner l'installation de ménages dans les campagnes, dans les petites et moyennes villes dans des habitats qui existent déjà et investir massivement dans la rénovation. Ces espaces sont + résilients dans un contexte de réchauffement climatiques : habitat, déplacements, espaces de nature et de culture, liens de proximité, "nouveaux emplois". Il ne faut pas s'interdire d'imaginer, en s'inspirant de ce que faisait nos anciens, une forme d'habitat intergénérationnel voir familial : chacun à son niveau rend service (les jeunes travaillent, les + vieux autonomes sont là pour garder/instruire les enfants). Il faut également s'inspirer de toutes les expériences dans le monde concernant le chauffage (géothermie, puits canadien, chauffage solaire, chauffe-eau solaire...) et le rafraichissement des habitations (puits canadien, Les «bâdgirs» ou tours «attrape-vents» une méthode perse, jardins forêts avec bassins...), la mise en œuvre de la terre, de la paille et du chanvre dans la construction qui sont autant de filières à développer sur les territoires.
Partager la page
Soutiens