Publié le 31/10/2022 - 17h39
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Dans un contexte de crise énergétique et de tensions géopolitiques, l'énergie n'a jamais autant au cœur du débat politique. Ce qu'on observe aujourd'hui avec le gaz est un bon cas de figure montrant notre dépendance énergétique vis-à-vis de pays dont la politique internationale reste à désirer. La provenance de l'Uranium enrichi peut potentiellement poser problème à l'avenir. Bien qu'il existe des contrats de livraison d'uranium, il est impossible d'être certifié à 100 % d'une livraison d'Uranium à l'avenir. Notre stock d'Uranium enrichi (estimé à 4 ans), permettrait sûrement d'avoir le temps de diversifier les importations, mais ne pas diversifier le mix électrique augmente les risque de dépendance. Les énergies renouvelables restent controversées, mais représentent aujourd'hui des économies, et même des recettes pour l'Etat. Bien que les énergies renouvelables présentent des inconvénients (intermittence, impact au sol, impact visuel, ...), elles ne nécessitent pas de combustible et donc permettent d'assurer une production annuelle. Actuellement, les ENR permettent de protéger en partie le pouvoir d'achat des Français. Les coûts de développement des ENR sont aujourd'hui maîtrisés et ne dépassent pas les coûts du nouveau nucléaire français. Cependant, afin d'assurer une base de production stable, le nucléaire reste une énergie bas carbone et pilotable (à l'échelle d'heures) à conserver. Ainsi, pour répondre à la question, je pense que la diversification du mix électrique semble intéressante, tant sur la souveraineté du pays, que sur le plan économique. Il s'agirait d'un bon compromis pour réduire notre dépendance aux pays exportateurs d'énergies fossiles, ainsi que de réduire notre impact environnemental.
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