Publié le 31/10/2022 - 20h23
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Quel que soit le mix énergétique, l'indépendance énergétique va de pair avec une sobriété énergétique et matérielle (scenario negaWatt 2022 et negaMat ; scenario RTE Futurs énergétiques scenario de sobriété ; scenario ANCREsob ; scenario ADEME Transitions 2050 S1) ainsi qu'avec une relocalisation des activités annexes à la production des modes énergétiques pour un moindre impact environnemental. En effet, si le nucléaire occasionne des risques bien connus en France (stockage, retraitement, accident), les ENR sont nettement plus extractivistes que les énergies fossiles ou nucléaires (cf. Olivier Vidal, "Matières premières et énergie", ISTE, 2018), mais sans trop d'impacts en France - syndrôme NIMBY -, ce qui fait craindre un remède pire que le mal : « Les menaces minières pour la biodiversité augmenteront à mesure que de plus en plus de mines ciblent des matériaux pour la production d'énergie renouvelable et, sans planification stratégique, ces nouvelles menaces pour la biodiversité pourraient dépasser celles évitées par l'atténuation du changement climatique. » (in L. J. Sonter et al., 2020. Renewable energy production will exacerbate mining threats to biodiversity, Nature.)
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