Réduire le coût énergétique de la mobilité tout en conservant cette liberté individuelle

Un plan d'investissement massif doit être fait dans le rail (réouverture des lignes de proximité et gare fermées, augmentation des fréquences, création de nouvelles lignes LGV), pour que les citoyens privilégient ces usages à la place de la voiture individuelle et de l'aérien (mais sans politique restrictive) et ainsi limiter la consommation d'énergie. Cela doit permettre au rail d'être aussi pratique, et avec des tarifs compétitifs pour le consommateur (aujourd'hui un billet TGV coûte souvent le double d'une place sur une plateforme de covoiturage). Les subventions au carbone (exonérations de TICPE, subvention sur le coût de l'essence) doivent cesser, et les crédits réorientés vers le rail. Il faut continuer d'investir dans le réseau routier, en stoppant les politiques anti voitures, pour réduire les bouchons et ainsi baisser la consommation d'énergie de ceux qui continueront d'utiliser les véhicules individuels. Il faut être vigilant dans les subventions à la voiture individuelle (notamment véhicule électrique) en les restreignant aux véhicules de fabrication française. Les problématiques de transport en commun (manque de fréquence conduisant à une saturation, pénuries de personnels) doivent être résolus via des plans d'investissement massifs pour augmenter leurs utilisations. Ils peuvent également être verdis via des nouvelles technologies (bus électrique, bus à hydrogène), et développer également dans les territoires ruraux (lignes de bus, et autopartage pour "la mobilité du dernier kilomètre" permettant de pouvoir se déplacer sans véhicule individuel yc dans les territoires ruraux). Enfin, les entreprises doivent être incités à réduire la consommation énergétique de leur mobilité (via un bilan carbone publique, et via la fiscalité) afin d'augmenter le télétravail ou inciter les salariés à la mobilité douce, privilégier le train pour les déplacements professionnels à la voiture de fonction ou à l'avion etc...