Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 07/11/2022 - 14h01
Roland_45
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Rendre visible l'activité industrielle me semble essentiel pour prendre conscience puis limiter les impacts de celle-ci.
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Publié le 07/11/2022 - 13h54
Antoine_SCHLACHTER
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La réindustrialisation française est nécessaire, même dans ce scénario A. Dans tous les cas, elle impliquera une baisse drastique des consommations de bien, les ressources étant limitées et moins accessibles que dans les pays actuellement producteurs. Trouver un mode de fonctionnement plus sobre est un objectif essentiel. Une stratégie possible serait de réguler les marchés financiers et de se baser sur un indicateur plus durable que le PIB. De même, inciter à se diriger vers d'autre métiers tel que l'agriculture afin d'accélérer le changement de paradigme serait une stratégie à laquelle je serais motivé de participer.
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Publié le 07/11/2022 - 11h59
gilles.scelo@sfr.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Enfin le gouvernement prend conscience de la désindustrialisation de la France depuis 40 ans en laissant le marché libre et néolibéral détruire notre industrie et nos emplois. Il est clair que la frénésie des gains boursiers et capitalistiques ont conduit nos dirigeants a accepter de vendre des pans entiers de notre savoir faire (Péchinay, Alsthom, la sidérurgie, le textile...) Néanmoins nous ne pouvons pas nous replier sur nous mêmes au risque de perdre des parts de marché et des échanges fructueux à l'international. Soyons vigilants, éclairés sur les enjeux de notre dépendance aux autres quelque soit le sujet. (usines, matières premières, armement...)
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Publié le 07/11/2022 - 11h21
Eléonore V
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La décroissance ? A l'heure actuelle, tout est encore plein. Les rayons des magasins regorgent de denrées de toutes sortes. On a le choix. Est-ce dramatique si l'on a un peu moins le choix ? Je ne souhaite pas que l'on fouille le fond des océans pour y trouver des minerais pour encore plus de possibilités ; je tiens à notre planète. Je ne souhaite pas qu'on continue à exploiter des personnes d'autres pays, qu'on fasse ailleurs ce qu'on ne veut pas faire chez nous, pour notre bien-être. Perso, j'achète souvent des articles de seconde main et je trouve l'économie sociale et solidaire un très bon exemple de fonctionnement, dont toutes les entreprises devraient s'inspirer. Mais je rêve ?
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Publié le 07/11/2022 - 11h08
Neiluj
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je ne suis pas spécialiste de la question. Cependant, je constate que la durabilité des produits du quotidien n'est pas une priorité industrielle. Pour réduire l'impact de notre industrie, il serait pertinent de contraindre les entreprises à des normes plus sévères vis à vis de la durée de vie de leurs équipements ainsi que de leur réparabilité. Il faut, sur ce point j'insiste, une forme de contrainte ou des aides d'état importante pour les entreprises qui fabriquent des produits sous ce cahier des charges. Expliquez-moi pourquoi une machine à laver comme l'increvable n'a pu voir le jour ? C'est de ce genre de produits là, ce genre de concepts industriels là qui méritent notre attention et un franc soutien gouvernemental. Que ce soit sur notre territoire ou ailleurs, les équipements vendus sur notre territoire doivent être bien plus reglementés. Penser les objets de façon à pouvoir les réparer, harmoniser et normer la conception de ceux-ci afin de permettre l'interchageabilité des parties consommables, tout comme c'est le cas avec les prises d'alimentation ou les équipements industriels (exemple : les joints des machines à laver, diamètre des durites, taille et puissance des moteurs, etc). Terminer avec les conceptions qui integre la notion d'obsolescence programmée. De plus, il serait bon de penser les produits jusqu'à leurs inopérabilité. Fabriquer un déchet n'est plus guère de notre temps et il est possible de faire beaucoup de nos outils du quotidiens des objets zero déchets, de la conception à sa fin de vie. Dernier point : que ce soit dans la consommation de biens ou l'activité industrielle qui lui est liée, il serait de bon ton d'aller vers la conception d'objets avant tout économes en énergie et donc durables et pensés de façon à optimiser leurs consommations. La veille des appareils implémentée pour un usage facilité est une aberration écologique, l'hyperconnectivité d'objets dont leur fonction est locale est aussi à proscrire. La simplification plutot que la facilité. La justesse plutot que la facilité. La simplicité plutot que la complexité. La réparabilité plutot que l'innovation.
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Publié le 07/11/2022 - 10h58
berbre
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L'industrie est actuellement intégralement soumise aux lois du marché et de la concurrence mondiale. Cet état de fait persistera forcément, sauf à ce que les coûts de transport augmentent fortement. Si on souhaite assurer une indépendance industrielle sur des filières stratégiques, il me semble que l'Europe doit s'y impliquer et mettre à un second plan les règles de concurrence intra européenne, et coupler cette politique à un niveau d'exigence (normes) plus élevé pour tous les produits et également pour ceux produits hors UE de façon à ce que la qualité des produits importés permette un usage long, et réparable plutôt que du jetable/consommable.
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Publié le 06/11/2022 - 23h04
Eigerne
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Diminution du chômage, Diminution de la pauvreté, qui induit la sécurisation des personnes le tout conjointement à la diminution de l'empreinte carbone par un raccourcissement des circuits.
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Publié le 06/11/2022 - 22h56
Maxime Derrien
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut adapter les modes de consommation et réduire cette machine infernale qui s'est emballée ces dernières années
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Publié le 06/11/2022 - 21h56
max1234
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut arrêter d'avoir pour unique indicateur économique le PIB. En consommant moins, on dépense oins et on a besoin de moins gagner d'argent, donc de moins travailler. Il serait bon de réindustrialiser ce que nous consommons, y compris ce qui pollue beaucoup. C'est le meilleur moyen de verdir les procédés industriels qui polluent beaucoup. Trop facile de polluer à l'étranger et d'importer ensuite ces produits. Une taxe carbone aux frontières est également impérative sous peine de voir notre industrie sombrer sous le poids des contraintes qui ne seraient pas imposées à l'étranger
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Publié le 06/11/2022 - 21h02
Claude A-67
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Oui pour une réduction du fret national et du commerce extérieur mais associée à la fois à une réindustrialisation judicieuse dictée par des besoins d'indépendance et à une nouvelle répartition des rôles de production au-delà de nos seules frontières. La mutualisation de l'outil de production au niveau européen (ou au-delà) irait à l'encontre du principe de l'économie de marché et de la concurrence mais serait plus au service des populations en permettre de rationaliser les coûts d'infrastructure et d'industrialisation, d'optimiser les investissements et les frais de R&D, avec le meilleur bilan énergétique possible.
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