Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 06/11/2022 - 12h21
rchampourlier
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il me semble que le niveau d'activité industrielle nationale est déjà très faible et qu'il n'est pas souhaitable de le réduire, notamment pour le maintien de la place de la France dans un système monde qui n'évoluera probablement pas sur le même rythme et avec les mêmes principes. Une réindustrialisation nationale me semble en capacité de contribuer à l'objectif de neutralité globale en assurant une production de biens de meilleure qualité, en s'appuyant sur un système de normes plus exigeant que dans le reste du monde. L'augmentation des prix peut aussi conduire à une réduction de la sur-consommation, qui est acceptable dans ce contexte de prise de conscience massive. Pour faire concret, il me semble préférable d'acheter un product électronique ou électro-ménager fabriqué en France, beaucoup plus cher, mais d'en acheter un tous les 10 ans et de pouvoir le faire réparer, que d'en acheter un de mauvaise qualité, non réparable, tous les 2 ans.
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Publié le 06/11/2022 - 12h03
PaulRovel
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut réduire notre consommation de bien mais ré-importer ce que l’on consomme. Le fret supplémentaire doit être développé en mobilité douce (vélo cargo) et ferroviaire. Vu les niveaux actuels de l’industrie française, cela reste compatible avec une réindustrialisation massive.
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Publié le 06/11/2022 - 11h37
dorian.neuf@yahoo.fr
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il ne sert à rien de se congratuler d'avoir une électricité bas carbone si c 'est pour tout importer de Chine où 90% est produit à partir d'une énergie qui vient du charbon , ou d'autres pays même pas signataires des accords de Paris Le scénario B impose de fait une augmentation du besoin en énergie mais on ne peut pas répondre plus d'électricité à chaque fois. Entre la mobilité et les biens de conso moins essentiels je choisis le premier . Impossible ? C omment faisaient nos grands parents ?
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Publié le 06/11/2022 - 11h19
FR
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Plutôt réponse A. J'ai conscience de manquer de culture et de compréhension fine des mécanismes. Cependant, nous pouvons très largement consommer moins, en chassant le superflu, et la course systémique au toujours plus. Acheter moins de choses. Vouloir, tout simplement moins de choses (quel est l'intérêt d'un "goodies" publicitaire, qui fais plaisir lorsqu'on le reçoit et qui finit invariablement à la poubelle ou au fond d'un tiroir). Cette démarche doit permettre les activités de loisir et "non vitale". Donc pour moi la priorité est une baisse de la consommation, donc de la demande. Associé à une valorisation du local, surtout pour la nourriture et les besoins du quotidien. Si cette démarche est mise en oeuvre, il reste bien sûr des besoins à couvrir, qu'il faudrait couvrir de préférence localement, donc avec diminution du fret national. En revanche ne connaissant pas suffisamment précisément l'état de l'activité industrielle nationale, je ne sais pas s'il faudrait la maintenir, l'augmenter ou la diminuer. Mais bien que manquant de connaissances, je suis persuadé que l'on peut tenter d'autre modèle d'organisation, qui soient plus sobres. Notre modèle actuel a de toutes façon montré ses limites.
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Publié le 05/11/2022 - 22h42
Rémy
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
C'est l'impact global qui compte, donc le fait d'externaliser la production et les pollutions et consommations associées n'est pas pertinent. Il faut limiter l'activité industrielle, en se concentrant sur la question de ce qui est utile ou non, et ne pas voir la relance industrielle comme une fin en soi. Les activités stratégiques pour lesquelles ils est important d'avoir un contrôle direct doivent être relocalisées quand ce n'est pas déjà le cas.
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Publié le 05/11/2022 - 22h34
Fabien36
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faudrait en effet une augmentation des investissements dans l'industrie française ainsi qu'un protectionnisme des entreprises plus présent.
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Publié le 05/11/2022 - 21h02
CLAUDE.83
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Ne plus dépendre pour la consommation de biens courants comme pour l'alimentation d'importations massives e, réindustrialisant la France et en mettant en adéquation l'offre a la demande.
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Publié le 05/11/2022 - 20h49
CestMoi
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La France devrait davantage être autonome et donc moins être dépendante du commerce extérieur
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Publié le 05/11/2022 - 19h39
BenJ
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Pour diminuer au maximum l'empreinte carbone, il faut revenir à un mode de consommation beaucoup plus local et sobre. Pour l'industrie, cela signifie donc que certaines activités qui sont à l'autre bout du monde, doivent se relocaliser en France, évidemment pas au même coût... Cela aura des conséquences sur notre consommation, que nous devons dans tous les cas diminuer. Pour l'énergie consommée par l'industrie, elle peut être diminuée en optimisant les modes de production, comme de nombreuses entreprises le font actuellement avec l'augmentation des coûts de l'énergie. Restera le problème des gros consommateurs d'énergie (production d'acier, de verre, ..)... Une proposition : Centraliser la production au niveau européen, à 2-3 sites importants uniquement. Pour les matières premières, développer et obliger l'économie circulaire/le recyclage, afin qu'un minimum de ressources soient prélevées, en combinant cela à des modes de consommation plus sobre !
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Publié le 05/11/2022 - 19h19
gxrald
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
L'idée B est bien de produire plus chez nous pour importer moins ? Cela implique de consommer moins car on produira forcément plus cher ...
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