Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 29/10/2022 - 15h56
Francois Henimann
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La France doit inverser le cours de sa désindustrialisation (part dans le PIB divisée par 2 depuis les années 1990), pour relocaliser et développer des productions industrielles avec des process basés sur une efficacité énergétique optimale et l'utilisation d'énergies décarbonées, en particulier l'électricité et le vecteur hydrogène bas carbone pour l'industrie lourde (sidérurgie, verre, ciment, chimie, engrais, ..), avec l'objectif de retrouver de l'ordre de 20 % de l'industrie dans le PIB, ce qui sera nécessaire pour son indépendance et le développement de l'emploi, y compris tertiaire dans le secteur des services aux entreprises, avec un modèle social sauvegardé. A cet effet, il faudra augmenter la production d'électricité en usage direct dans l'industrie de l'ordre de 100 TWh (par rapport à 124 TWh consommés en 2018). Il faudra aussi de 1 à 2 Mt d'hydrogène bas carbone, pouvant être en partie produits avec capture utilisation et stockage du CO2 à partir de méthane, et en partie importés depuis le continent Africain, sachant que 1 Mt H2 nécessite 55 TWh d'électricité bas carbone (renouvelables couplés avec du nucléaire) pour la production par électrolyse de l'eau (plus 9 Mm3 d'eau, par rapport à une consommation totale d'eau de 6.000 Mm3 annuelle en France).
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Publié le 29/10/2022 - 13h56
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Une réindustrialisation massive afin de regagner notre indépendance industrielle et satisfaire nos besoins actuels. Autoriser et encourager le fret le plus économe en énergie, avoir recours à des taxations dissuasives pour le fret très polluant.
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Publié le 29/10/2022 - 11h27
Deborah
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Réduire notre achat du neuf en favorisant les repair café (réparer au lieu de jeter/racheter) Consommer local au maximum, notamment frais et de saison pour les fruits et légumes Favoriser le "seconde main" : cela ne doit plus être une seule volonté individuelle (qui peut être chronophage et donc décourager) mais pensé au niveau national (aide à la création de structures dédiées par exemple : magasins de vêtements, jouets pour enfants, livres...) De nombreuses entreprises pourraient voir le jour tout en augmentant le lien social dans les villes et villages
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Publié le 29/10/2022 - 08h54
L-H
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il faut relocaliser le maximum d'activités, y compris les polluantes que l'on externalise, c'est bien pratique... Ainsi, en produisant plus localement tout ce qui est faisable, on limitera le fret, on augmentera les circuits courts, et on verra si la dégradation environnementale de telle ou telle activité en vaut le coût. Mais là encore, la sobriété devra s'imposer afin de limiter la pression écologique.
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Publié le 29/10/2022 - 06h24
momo
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Encore une fois la question est très mal posée ! De toute façon, il faut plus de sobriété dans chacun des trois niveaux. Le commerce extérieur en premier lieu. Évidemment c'est un non sens total d'acheter des produits manufacturés ou agricoles venant de l'autre bout du monde parce que moins cher à produire (grâce à la main d’œuvre à bas coût) et aux économies d'échelle (conteneur massif contenant des monceaux de produits). Au niveau du fret national, la aussi la sobriété est possible, en rationalisant les lieux de production et les lieux de consommation. C'est valable évidemment pour les produits agricoles mais aussi plus divers et "industriels" au sens de manufacturés qui doivent être produits au plus proche de là ou ils sont utiles. Alors oui ça enlève des économies d'échelle car on multiplie les lieux de production mais dans des unités de taille plus réduite (mais en rognant la marge des actionnaires, il est possible de flécher les financements là ou c'est utile). De plus plus de lieux de production mais à "taille humaine" ne sont pas forcément plus consommateurs au global (surtout si on désindustrialise et remanufacture les choses avec la participation (et donc le temps dispo) pour que les citoyens se resaississent du faire de leur propre main (DIY, fablab, ...) Concernant le fameux "désert industriel français", marotte politique depuis plusieurs décennies (et dans une certaine mesure une réalité. Je refuse de mettre B car la question est très mal tournée, il ne faut pas une "réindustrialisation massive" mais une réindustrialisation (ou "remanufacturation") modérée, locale et planifiée. La encore aux dépends des économie d'échelle et surtout pas dans le modèle de la grande usine en ZA mais plutôt du réseau d'entraide et surtout et avant tout par la réduction de la demande en privilégiant le réemploi (réseaux locaux de troc et de dons) et la réparation (réseau repair café super). Et en supprimant la publicité qui génère des faux besoins pour des objets si vite achetés, si vite oubliés dans un coin du garage.
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Publié le 29/10/2022 - 00h10
StephaneR
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
L'histoire récente (crise sanitaire, crise énergétique, guerre aux portes de l'Europe...) ne fait que mettre en évidence l'extrême fragilité des sociétés occidentales : nous sommes pieds et mains liés à des états étrangers pour nous fournir la majorité de nos biens de consommations mais aussi d'équipements + santé..., sans parler d'énergie (et ce n'est pas en équipant la France de panneaux PV fabriqués en Chine que cela va s'arranger ou en relançant la construction de réacteurs nucléaires dont le combustible n'est pas extrait de la France ni enrichi en France...). Les pays étrangers (y compris les USA) ont des intérêts qui ne sont pas les nôtres. La France (et sans doute l'Europe) doit réindustrialiser pour être maitre de ses choix. Et sans doute que face aux inconvénients d'une réindustrialisation massive (usage des sols, nuisances, pollutions...) la sobriété deviendra plus acceptable...
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Publié le 28/10/2022 - 22h02
babre
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La sobriété n'est pas synonyme de tristesse. Elle peut très bien être heureuse si elle est bien pensée et consentie. Elle est indispensable dans de nombreux domaines: * limitation de nos consommations à ce qui est indispensable tout en ne se refusant pas quelques "extras" de temps à autre (fêtes, évènements marquants, ...): la survenue du "jour de dépassement" (date de cumul de consommations comparé à ce que la planète peut nous donner) de plus en plus tôt dans l'année (en juillet actuellement) doit nous donner à réfléchir; * limitation des commandes sur internet à ce qui ne peut pas être trouvé nationalement; * recours à des distributeurs locaux équipés de véhicules sobres en énergie (électriques, à hydrogène, ...) plutôt qu'à des groupes internationaux (je pense à Amazon) peu scrupuleux de leurs pratiques vis-à-vis des personnes qu'ils emploient;
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Publié le 28/10/2022 - 19h24
PB
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une reindustrialisation adaptée aux besoins actuels. De nombreuses friches industrielles et commerciales peuvent être exploitées. Nous gagnerons en autonomie, favoriserons le plein emploi et baisserons les émissions de CO2 dans des pays moins respectueux de l'environnement
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Publié le 28/10/2022 - 19h20
T.O.M
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Réduction de notre consommation, de nos besoins superflus : sobriété relocalisation de la production en France pour les besoins nécessaires
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Publié le 28/10/2022 - 18h59
jfc18
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation massive sera porteuse d'emplois même si cela entraine un surcout par rapport à des produits importés. Je préfère payer plus cher mes besoins plutôt que de payer des gens au chômage. Moins d'importation c'est aussi moins de plateformes logistiques aux sorties des autoroutes ou le long des nationales.
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