Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 05/01/2023 - 12h25
o-carre@wanadoo.fr
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La croissance actuelle de la production et de la consommation de biens manufacturés n'est plus tenable; ce scénario nécessite une remise en cause de la société de consommation: sobriété, réparabilité, productions locales, limitation voire interdiction de la publicité pour des biens non durables, en seraient les principes
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Publié le 05/01/2023 - 11h51
AnneW
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Notre consommation actuelle de biens n'est pas tenable dans le temps. Il est indispensable de diminuer fortement nos consommations et donc l'activité industrielle (surtout à l'internationale).
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Publié le 05/01/2023 - 11h30
plr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Cela me semble la seule option pour mettre en place une consommation locale.
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Publié le 05/01/2023 - 11h06
Serge De Sanguinet
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut militer pour une politique industrielle bas carbone vectrice de développement industriel, créatrice d’emplois qualifiés durables, non délocalisables, réduisant l’empreinte carbone du pays et source de son indispensable réindustrialisation. Il faut donc défendre une politique industrielle de l’énergie qui pérennise les atouts des filières industrielles existantes, électriques et gazières, qui sont fortement pourvoyeuses d’emplois, et assure le développement de filières industrielles dans les nouvelles technologies bas carbone de l’énergie, dans une logique de maîtrise des chaînes de valeur et des coûts. Il faut taxer significativement tous les camions qui traversent la France (qui polluent et dégradent nos infrastructures) et rendre le rail attractif. Il faut taxer significativement les carburants utilisés par les avions et les cargos.
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Publié le 05/01/2023 - 11h05
Ahriman
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut impérativement baisser notre consommation de biens inutiles et produire uniquement des biens de qualité qui doivent être un standard pour tout le monde. On réduira ainsi le besoin en ressource et la pollution. On doit également produire un maximum en France et recycler. On peut éviter le recyclage énergivore en mettant en place des consignes. Les produits doivent être [mot modéré]çu réparable et recyclables à 100%.
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Publié le 05/01/2023 - 10h10
Julien26
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le modèle actuel à savoir produire tout à l'autre bout du monde pour profiter des législations les moins-disantes d'un point de vue social et environnemental n'est plus soutenable = cela engendre des émissions massives liés au fret. Oui, cela implique d'oubliez les habit "jetables" mais apportra une vraie plue-value sociale et environnementale
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Publié le 05/01/2023 - 10h04
SEBASTIEN_77
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il est essentiel d’accélérer la décarbonation du secteur du bâtiment via la mise en œuvre d’une politique déterminée et massive de rénovation thermique des logements, le développement de la rénovation énergétique globale et l’intégration des solutions technologiques bas carbone à haute performance énergétique. Il faut en particulier renforcer les économies d‘énergie via l’efficacité énergétique et climatique (qu’elle soit active ou passive pour tous les secteurs, résidentiels comme industriels) en donnant la priorité aux gains carbone. Il s’agit de construire une société de la sobriété bas carbone qui préserve le pouvoir d’achat et qui ne se confond pas avec les principes de décroissance.
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Publié le 05/01/2023 - 00h42
Nico6718192837
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Sans oublier un questionnement nécessaire sur le niveau de consommation, il faut relocaliser les activités de production pour limiter les émissions liées au transport. D'autre part, un cadre législatif contraignant au niveau européen sur les émissions/pollutions et un prix de l'énergie qui va certainement aller croissant seraient réellement incitatifs pour l'industrie sur son efficacité énergétique et de consommation de biens. En ayant une industrie délocalisée, nous perdons ces leviers d'incitation à l'efficacité car d'autres pays n'auraient pas les mêmes critères.
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Publié le 04/01/2023 - 23h56
aillet.regis.3d@gmail.com
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un scenario proche du scenario B: Baisse des commerces extérieurs et industrialisation national "modéré" sauf dans les secteurs propres. - Une réduction significative de la consommation de biens pour réduire l'empreinte globale. Cela nécessite de mettre en place des mesures aux industrielles pour obliger la réparabilité des biens, d'interdire l'obsolescence programmée, de favoriser les matériaux durable et propres. Aide aux circuits de 2nde main (biens électroniques, vêtements, ...) et également de développer des dispositifs de mutualisation des biens utilisés de façon ponctuelle (exemple achat d'équipements de bricolage, jardinage par les communes avec dispositifs de prêt/location par les particuliers). - Une favorisation des biens produits en France par rapport aux biens produits à l'étranger qui sont associés à des dépenses énergétiques importantes liées au transport mais également produit dans des pays pouvant avoir des mix énergétiques plus carbonés > mise en place de taxe liés à l'empreinte carbone des biens incluant production et transport et interdiction de la vente de biens ayant des empreintes carbones trop élevées par rapport à des références établies par type de bien.
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Publié le 04/01/2023 - 22h26
4ntoine
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Chaque industrie devra se remettre en question sur l'utilité réelle qu'elle apporte à la société. Dans un monde où les ressources seront de plus en plus limités il faudra de grès ou de force choisir collectivement les industries contribuant au bien commun. La réindustrialisation de ces activités en France devrait permettre de limiter les émissions (en comparaison à des pays où l'industrie pollue fortement) et de compenser une partie des emplois perdus sur les activités jugées non essentielles.
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