Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 03/01/2023 - 13h31
domi
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faudrait l'associer à des politiques visant à baisser notre propension au consumérisme. l'achat de produits réparable et plus durable est aussi à privilégier.
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Publié le 03/01/2023 - 13h26
VGressier
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation massive permettra de rétablir notre souveraineté (ex.: importation de médicaments d'Asie, de batteries de Chine) et d'améliorer notre empreinte carbone en refabriquant en France où les émissions de carbone sont bien meilleures que là où sont fabriqués les produits importés. Cela contribuera à améliorer la situation de l'emploi au contraire des propositions visant à diminuer notre activité industrielle.
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Publié le 03/01/2023 - 12h40
Feanor
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le modèle de production doit plutot faire l'objet d'une modification des usages, le fret et la production n'en étant qu'une résultante. Le fait de construire moins de biens neufs mais d'avoir une industrie de la réparation et des pièces détachées ainsi que de l'ingénierie du réparable amène t il nécessairement a une baisse d'activité globale ? Ce n'est pas nécessairement le cas (besoin de plus de main d'oeuvre de proximité et moins de fret, des entrepôts de pièces détachées). L'important est de s'attacher aux usages que l'on souhaite conserver et de les rendre a la fois résilients, économes, sobres... Exemple : l'électroménager est aujourd'hui souvent remplacé en cas de panne et n'est presque jamais prévu pour être réparé. Pourtant les économies seraient importantes de pouvoir le réparer dans la plupart des cas. Ainsi l'effort sera plus ou moins conséquent suivant les usages que l'on souhaite conserver, mais chaque effort portera des fruits. A l'inverse, ne viser que l'industrie nationale ou le fret peut avoir des effets contre productifs dès qu'on a en point de mire la réduction des émissions de CO² et autres GES. Pour ma part je serais pour une réduction importante d'un certain nombre d'usages aujourd'hui particulièrement consommateurs, à commencer par une obligation de rendre réparable tout ce qui peut l'être.
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Publié le 03/01/2023 - 12h10
trochuestelle
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
En réutilisant , recyclant, réparant et en arrêtant la pub qui donne a tous l'envie de consommer , on réduirait de beaucoup nos émissions.... Il faut taxer a fond les groupes qui produisent des produits inutiles , ou incite au changement fréquent.
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Publié le 03/01/2023 - 12h04
youenn
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
l'impact carbone juste délocalisé n'a aucun intérêt la décroissance est nécessaire, mais la ré-industrialisation et l'ouverture de mines également
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Publié le 03/01/2023 - 11h57
Bruno
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Réparer l'existant, réutiliser les matières déjà exploités, les métaux déjà fondus. Créer du durable, modulable, basé sur des technologies simples, sobres. Arretons de vendre des modèles de vie hyper consommateur.
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Publié le 03/01/2023 - 11h57
philippecardenaud@wanadoo.fr
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
L'effort maximum c'est s'organiser sur le long terme: les limites de la croissance dans un monde fini.
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Publié le 03/01/2023 - 11h40
NicolasMdB
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il est clair qu’il faut revoir les chaînes de production, en plus des modes de consommation en France (voire dans toute l’Europe !). Selon un tel scénario, on aurait certes besoin de davantage d’énergie utilisée sur le territoire à moyen termes, mais en contrepartie on diminuerait les émissions de CO2 associées au transport, mais aussi à des modes de production plus carbonés (i.e. remplacer par du nucléaire ou renouvelable ce qui est produit avec de l’énergie fossile à l’autre bout du monde…), soit nos émissions « importées ». En parallèle, il faudrait mettre en place des mesures de compensation/taxation aux frontières à l’échelle de la zone Euro, a minima, sans quoi on continuera d’importer massivement ce que l’on pourrait produire à proximité…
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Publié le 03/01/2023 - 11h11
Victorien
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Quand est ce que la loi va mettre fin à cette hérésie qui consiste à mettre au rebus des produits qui pourraient etre améliorer ou réparé, encourageons la réparation mais vraiment. Pourquoi est il encore si simple de jeter des produits... ?
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Publié le 03/01/2023 - 11h09
SBO
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut militer pour une politique industrielle bas carbone vectrice de développement industriel, créatrice d’emplois qualifiés durables, non délocalisables, réduisant l’empreinte carbone du pays et source de son indispensable réindustrialisation. Il faut donc défendre une politique industrielle de l’énergie qui pérennise les atouts des filières industrielles existantes, électriques et gazières, qui sont fortement pourvoyeuses d’emplois, et assure le développement de filières industrielles dans les nouvelles technologies bas carbone de l’énergie, dans une logique de maîtrise des chaînes de valeur et des coûts.
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