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Publié le 03/01/2023 - 12h40

Feanor

  • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Le modèle de production doit plutot faire l'objet d'une modification des usages, le fret et la production n'en étant qu'une résultante. Le fait de construire moins de biens neufs mais d'avoir une industrie de la réparation et des pièces détachées ainsi que de l'ingénierie du réparable amène t il nécessairement a une baisse d'activité globale ? Ce n'est pas nécessairement le cas (besoin de plus de main d'oeuvre de proximité et moins de fret, des entrepôts de pièces détachées). L'important est de s'attacher aux usages que l'on souhaite conserver et de les rendre a la fois résilients, économes, sobres... Exemple : l'électroménager est aujourd'hui souvent remplacé en cas de panne et n'est presque jamais prévu pour être réparé. Pourtant les économies seraient importantes de pouvoir le réparer dans la plupart des cas. Ainsi l'effort sera plus ou moins conséquent suivant les usages que l'on souhaite conserver, mais chaque effort portera des fruits. A l'inverse, ne viser que l'industrie nationale ou le fret peut avoir des effets contre productifs dès qu'on a en point de mire la réduction des émissions de CO² et autres GES. Pour ma part je serais pour une réduction importante d'un certain nombre d'usages aujourd'hui particulièrement consommateurs, à commencer par une obligation de rendre réparable tout ce qui peut l'être.