Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 30/12/2022 - 11h49
Vivien
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Pour répondre à la question, je pense qu'il est indispensable que l'on ait, au moins au niveau européen, de quoi produire des microcontrôleurs, des automates et des FPGA. Je ne crois pas qu'il faille absolument chercher le haut de gamme sur ces produits, puisque la cible prioritaire serait les machines d'usine. Une gravure grossière mais qui fonctionne nous permettrait déjà de faire tourner nos lignes de production correctement. En parallèle, une industrie qui se doit d'exploser à court terme, c'est le démontage des circuits électroniques. Nous avons sur notre territoire une quantité astronomique de composants passifs et actifs qui dorment un peu partout, en particulier dans nos déchets. Il faut absolument que nous ayons une myriade d'atelier capable de les dessouder, les prélever, les trier et les tester, pour les réutiliser plus tard. Ce sont des opérations infiniment plus simples et moins énergivores que de les refabriquer. La complexité réside dans la variété des objets à traiter. Pour cela, il faut changer la réglementation, si possible à l'échelle européenne : pour avoir le marquage CE, il devrait être obligatoire de fournir aux autorités la BOM (nomenclature) et le dessin des circuits imprimés (cartes électroniques), de façon à automatiser très simplement la récupération des composants. De même, les circuits intégrés (puces) commercialisés en Europe auraient le même type d'obligation : fournir la datasheet complète et les instructions de programmation, de façon à ce que ces puces soient réutilisables. Aujourd'hui ce type de recyclage est bin plus coûteux que d'acheter des composants neufs, mais à l'avenir lorsque les chaînes d'approvisionnement seront ténues comme ces dernières années, ces puces recyclées n'auront pas de prix comparé aux arrêts des lignes de production qui nous guettent.
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Publié le 30/12/2022 - 11h44
Colin74
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut retrouver une consommation locale, certes un peu plus chère mais qui permet de créer de l'emploi et est de meilleur qualité. Interdire tout les produits inutiles qu'on trouvent dans les magasins de bazar et les puffs.
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Publié le 30/12/2022 - 11h20
Baptiste Wambre
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
L'impact des produits manufacturés est considérable il faut donc les réduire drastiquement. Cela permettra de se concentrer sur les produits essentiels et mettre de côté le superflu, les produits non durables et bannir l'obsolescence programmée. Il faut encourager la seconde vie, la réparation, interdire les objets inutiles, bannir la publicité qui les incite. Les garanties produits doivent être obligatoirement amenée à plusieurs années selon les produits afin d'inciter les industriels à produire des biens durables. Dans ce cadre la mode vestimentaire ou autre n'aura évidemment plus sa place.
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Publié le 30/12/2022 - 10h47
RemiL
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les réponses A et B ne sont pas forcément opposées. Il peut sembler souhaitable de relocaliser la production des biens manufacturés tout en réduisant par ailleurs la consommation superflue, et développer les filières de réparation, recyclage et up-cycling.
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Publié le 30/12/2022 - 10h41
mariedeville55@orange.fr
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Réduire nos modèles de consommation principalement en produits manufacturés dont la fabrication et le transport sont très énergivores et adapter notre habitat à un modèle de bon sens et de sobriété
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Publié le 30/12/2022 - 10h08
Olebois
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
D - La principale source de sobriété repose sur une moindre consommation de biens manufacturés. Pour les biens finalement consommés, il est alors préférable que ceux-ci soient manufacturés au niveau national qu'importés au regard du potentiel élevé de production d'énergie renouvelable (voire nucléaire) en France et des économies de transport. Ainsi une réindustrialisation centrée sur les technologies et biens d'équipements nécessaires à une société relativement sobre semble une voie à explorer. Une orientation précoce dans cette direction doit également permettre à la France de combiner regain de compétitivité et contribution à la lutte contre le réchauffement climatique à l'échelle mondiale.
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Publié le 30/12/2022 - 09h53
HB44
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Je souhaite la mise en ouvre d'une politique industrielle bas carbone visant une réindustrialisation du pays inscrite dans une politique européenne visant la souveraineté de l'union notamment dans les secteurs stratégiques (énergie, défense, médical, transport). Cette réindustrialisation doit permettre de créer des emplois qualifiés durables, non délocalisables tout en réduisant l’empreinte carbone du pays. Cela nécessite la mise en œuvre d'une politique industrielle de l’énergie qui pérennise les atouts des filières industrielles existantes, électriques (nucléaires, hydraulique) et gazières, qui sont fortement pourvoyeuses d’emplois, et assure le développement de filières industrielles dans les nouvelles technologies bas carbone de l’énergie, dans une logique de maîtrise des chaînes de valeur et des coûts
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Publié le 30/12/2022 - 09h34
paulenergie21
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Cette proposition va dans le bon sens mais il me semble qu’il serait préférable de l’appliquer au niveau européen et non national. En fait il faut passer d’une mondialisation à une continentalisation
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Publié le 30/12/2022 - 06h41
unsaspaen
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
pour conserver des moyens d'actions et la maîtrise de notre avenir, nous devons réindustrialiser massivement.
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Publié le 30/12/2022 - 00h01
Rollivier
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une industrie plus responsable et durable qui fonctionnerait avec des principes de recyclage, respect de l’environnement, upcycling… Reconstruire mais différemment.
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