Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 29/12/2022 - 22h27
Francoise
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je ne mets pas A parce qu'une baisse de l'activité industrielle en France peut entrainer ailleurs, c'est déjà le cas, à produire ailleurs, dans de très mauvaises conditions sociales et environnementale. De plus une production nationale permet de mieux contrôler comment et pourquoi on produit. Je ne mets pas B parce que nous pouvons décider d'investir dans l'industrie française en limitant les besoins énergétiques, si ce n'est toujours possible à la base, produisons le nécessaire, sans pousser à la surconsommation, des biens de haute qualité, durable, réparables et recyclable. La diminution du fret commercial, extrêmement polluant suivra et pourra être augmentée par la baisse des importations de produits non utiles et durables et/ou fait dans des normes ne nous convenons pas. La concurrence pourrait se faire sur la qualité et non plus sur la force de production à bas couts. n'importons plus ce qui ne sert qu'à remplir nos poubelles.
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Publié le 29/12/2022 - 22h25
Mane
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Retrouvons nos industries en France, en local. Diminuons les imports. Mais tenons nous en à la production de produits utiles et non superflus. Vive les matelas en laines françaises!
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Publié le 29/12/2022 - 21h30
ferwil
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Réindustrialisation pour la consommation nationale, et diminution du fret ROUTIER en encourageant les transports de fret décarbonnés.
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Publié le 29/12/2022 - 20h46
Syde74
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La consommation de masse détruit énormément de ressources et ne produit pas de bonheur durable pour les citoyens. Il est urgent de freiner la machine marketing et de promouvoir d'autres modèles
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Publié le 29/12/2022 - 17h53
Radia
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du TRANSPORT ROUTIER (et donc augmentation du fret national) et du commerce extérieur.
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Publié le 29/12/2022 - 17h42
alexis.carlotti@gmail.com
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Tout en excluant le choix C, j'ai du mal à faire un choix entre A ou B, qui se traduisent soit par une réduction massive de la consommation, soit par un maintien de celle-ci. Une réduction partielle de la consommation me parait souhaitable et atteignable, notamment via un renouvellement plus espacé des produits de consommation (vêtements, électro-ménager, high-tech, etc.) basé à la fois sur une volonté d'économie personnelle, sur le développement de l'économie circulaire (i.e. collecte, réparation, redistribution), et sur une conception plus durable des produits.
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Publié le 29/12/2022 - 16h21
Diben
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Réindustrialisation seulement des industries compatibles avec un pays bas-carbone avec un mode de vie bas-carbone. Pas de réindustrialisation n'ayant pas d'avenir à long terme. Par ailleurs, même si le modèle économique à l'allemande avec beaucoup de PME/ETI me semble le plus idéal, du circuit court à tous les niveaux économiques ne me semble pas réaliste. Par conséquent, même avec une forte réindustrialisation nationale, la logistique et le fret national ne pourra diminuer qu'à condition d'une chute drastique de la consommation de produits manufacturés et de la construction, car il y aura un socle difficilement compressible de production de tel ou tel produit ou partie de produit sur un site unique pour le marché français dans son ensemble. Mais cela me plairait qu'on me prouve que j'ai tort.
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Publié le 29/12/2022 - 16h11
Jackpi33
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Si le scénario A est choisi, autant dire à nos jeunes d’émigrer vite fait vers un pays plus dynamique et confiant dans l’avenir. Ce scénario, ce n’est pas une balle dans le pied qu’on se tirerait, mais une balle en plein cœur ! J’aurais plutôt choisi le scénario B, mais il y a me semble-t-il une forte contradiction entre la réindustrialisation massive corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. La réindustrilisation massive est nécessaire pour garantir et développer l’emploi en France, notamment pour l’indépendance industrielle, développer la recherche de produits nouveaux pouvant satisfaire la demande nationale et être exportés. L’amélioration de notre commerce extérieur augmente la richesse nationale et permet ainsi le financement de projets et produits innovants susceptibles de réduire leur empreinte carbone. Tout ce qui n’est pas produit en France à coûts compétitifs est acheté à l’extérieur en important des émissions carbone. Batteries pour véhicules électriques, panneaux solaires, pales d’éoliennes, etc. Quant au fret national, jusqu’à présent aucun gouvernement ne s’est montré suffisamment volontariste pour développer un ferroutage efficace à un coût compétitif. Au contraire, les lignes LGV sont [mot modéré]çues contre le transport aérien national en instituant un monopole de facto en faveur de la SNCF, alors qu’un véritable ferroutage diminuerait le nombre de poids-lourds sur les routes et autoroutes. La capacité du fret ferroviaire serait limitée aujourd’hui par les questions de saturations des noeuds ferroviaires ainsi que la revitalisation de lignes classiques très peu entretenues par les responsables des infrastructures. C’est là que les investissements doivent aller et non pas à de nouvelles LGV aussi dispendieuses que non rentables. Quand on sait quelle est aujourd’hui la part du fret ferroviaire en France comparée à celle des états voisins, on voit bien les marges de progression ! Bien entendu, cette réindustrialisation implique un accroissement des besoins énergétiques, ce qui ne pourra se faire qu’avec une énergie décarbonnée pérenne, indépendante des pays fournisseurs et constante qui ne peut être que le nucléaire.
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Publié le 29/12/2022 - 15h53
ECOUFLANT
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Consommer moins moins, produire plus en France, assurer le transport avec des énergies décarbonnées (électricité, hydrogène)
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Publié le 29/12/2022 - 15h30
GD33
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
J'aurai choisi entre A et B. Il faut sortir de la consommation de masse et consommer moins mais également produire plus en France pour favoriser les circuits courts.
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