Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition
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Publié le 28/12/2022 - 11h05
lcs
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
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Publié le 28/12/2022 - 09h01
clement.baraille@orange.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut pouvoir être autonome et se passer le plus possible de commerce extérieur.
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Publié le 28/12/2022 - 00h56
carol
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La question est mal posée. Il y a d'abord la question de l'alimentation qu'on devrait relocaliser le plus possible et en développant les marchés et les circuits de proximité. On éviterait ainsi des transports longs de produits frais. On devrait limiter le plus possible les produits chimiques y compris engrais, qui sont nombreux à être importés (sans compter les bénéfices pour les nappes phréatiques...). On devrait éviter le transport des animaux vivants qui vont s'engraisser dans d'autres pays (des veaux de l'Allier vont en Italie pour se faire engraisser: les "broutards"...). On devrait éviter les élevages intensifs (exemple d'un projet d'élevage intensif dans l'Aube (10): poussins arrivant de Belgique, alimentation arrivant de Belgique, poulets repartant en Belgique pour être abattus, et commercialisés...), sans oublier que l'alimentation du bétail peut venir d'Amérique du Sud. Et bien sûr réindustrialiser la France, avec le souci de développer des produits de qualité, qui durent, et qu'on puisse réutiliser. Fabriquer en France du jetable n'est pas souhaitable. On doit profiter de la réindustrialisation pour impulser une autre forme de consommation, modérée et soucieuse de limiter les déchets. Donner envie d'acheter de la qualité, de première ou de seconde main.
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Publié le 27/12/2022 - 22h54
Marie-Pierre
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Dans l'idéal, je pense qu'il faudrait aller vers la réduction aussi bien de nos importations (émissions importées) que de notre activité industrielle. Je pense qu'une marge de progression importante existe en renforçant les actions en faveur du réemploi, de la réutilisation et de la prolongation de la durée de vie des biens manufacturés. Un accompagnement à un changement de pratique ou de culture est également nécessaire pour développer l'économie de la fonctionnalité en augmentant par le partage le taux d'utilisation des biens manufacturés et réduisant ainsi leur nombre. Des tendances émergent déjà en matière de seconde main, mutualisation d'outils... Elles sont à renforcer.
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Publié le 27/12/2022 - 18h57
Olivier Penet Bert
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un ré-industrialisation massive du pays mais ciblée sur les biens de consommations vitaux dont la consommation est de toute façon contrainte (matériaux de construction, vélos et pièces, équipements de base de l'habitat et du bureau) et en plafonnant la production nationale à la consommation nationale, à l'inverse de la logique de spécialisation (l'idiotie: être "champions mondial de la production d'aéronautique" mais importer l'essentiel des pièces d'un vélo....) Bien sûr cela implique une inflation significative des coûts finaux de ces produits, d'où l'importance de réduire la fréquence d'achat. Pour parler de mon domaine professionnel, on savait faire il y a 42ans des vélos réparables à vie qui duraient des décennies, aujourd'hui on fait des vélos jetables au bout de 10ans, il faut mixer les deux pour faire des vélos réparables à vie mais intégrant les technologies "simples" (qualité des gommes de pneus, géométrie du cadre et des étriers de freins...) qui les rendent performant. Payer un vélo ou une machine à laver 1000€ en sachant qu'on l'achète pour 40ans avec un faible coût d'entretien est évidemment plus facile que payer 500 pour le jeter dans 10ans. Mais Il faut aussi déconstruire les effets de mode et le principe de renouvellement permanent des collections: plus que l'obsolescence technologique c'est surtout ce comportement criminel des fabricants qui cause la rotation des productions et leur obsolescence. Arrêtons de faire désirer des produits nouveaux est une priorité absolue.
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Publié le 27/12/2022 - 18h10
Delhomme
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut relocaliser et sous forme de petites structures. On doit pouvoir produire en proximité et limiter les importations aux produits (alimentaires par ex.) qu'on ne peut pas produire en France. L'enjeu est aussi de choisir le mode de transport de marchandises le plus adapté aux distances : cabotage maritime, ré-exploitation des canaux, train et sur le dernier km uniquement le camion. Là encore les formulations me dérangent : les besoins augmenteraient certes pour la production mais diminueraient pour les transports.
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Publié le 27/12/2022 - 17h28
aancelin
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Pour l'environnement et l'emploi il paraît indispensable de réindustrialiser massivement la France tout en assurant des moyens de production d'énergie le plus décarboné possible
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Publié le 27/12/2022 - 16h39
alessandro.pantano
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il y a moyen de décarboner l'industrie grâce à l'apport du nucléaire de nouvelle génération, qui peut fournir de la chaleur à très haute température pour des applications industrielles. Pour les applications de chaleur à très hautes températures on peut toujours compter sur une quantité modeste de gaz ou bien par l'apport de l'hydrogène, lui même produit en utilisant de l'énergie nucléaire ou les renouvelables.
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Publié le 27/12/2022 - 16h30
Pierre G
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La question est mal posée : réduire le fret c'est bien mais on peut le faire d'une manière différente et cela ne réglera pas le problème du carbone importé si on baisse l'activité industrielle nationale de manière significative (en plus, elle est déjà bien basse...) La ré-industrialisation doit être évoquée car elle est indispensable, mais de manière européenne. Le fret, même si il est réduit drastiquement de manière extérieure, doit être réorganisé autour du transport ferroviaire et fluvial, nettement moins émetteurs que le transport maritime ou la route. Néanmoins, j'adhère totalement à l'idée d'une baisse de la consommation et de l'importation de biens manufacturés ainsi qu'à des comportements et des modèles d'organisation beaucoup plus sobres. Ceci n'est pas forcément antagoniste avec la ré-industrialisation.
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Publié le 27/12/2022 - 16h18
Francois Carbonnel
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Bien entendu, la recherche de solutions alternatives telle que les circuits courts, les produits nouveaux plus sobres, le recyclage et le réemploi, l'arrêt de l'obsolescence programmée... tous ces éléments ne sont même pas envisagés !
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