Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 25/11/2022 - 20h15
Maelys_L
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le fret routier doit être largement remplacé par le fret ferroviaire pour les grandes distances, malgré les contraintes logistiques que cela comporte pour les transporteurs. Le quota imposé par la loi concernant le fret ferroviaire est aujourd'hui contourné par les entreprises de transport qui font circuler leur wagon à vide... Les activités industrielles doivent être revues à la baisse pour certains secteurs uniquement, notamment concernant la production de biens qui polluent, qui ne sont pas nécessaires dans une économie en transition. L'économie circulaire et la valorisation des déchets doivent être largement normalisées.
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Publié le 25/11/2022 - 18h26
FRANCESCA 38
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Relocalisons la production des biens vitaux notamment la santé et l'alimentation (agriculture bio, locale et de saison). Réduisons la consommation de biens manufacturés et refusons les biens à cycle de vie court. Stop à l'obsolescence programmée et favorisons la réparation des biens par des entreprises de proximité.
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Publié le 25/11/2022 - 12h16
Techie
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Privilégier les circuits courts et produire à proximité du lieu de consommation sonne comme une évidence. Arrêtons d'exporter des produits de qualité à prix d'or et d'importer, de l'autre bout du monde, les mêmes types de produits mais d'une qualité médiocre et à bas coût ! Favorisons le marché intérieur et les produits locaux. La situation actuelle est d'une inefficacité crasse, j'en veux pour preuve qu'une grande partie de la moutarde de Dijon est faite à partir de graines de moutarde du Canada, quand bien même cette plante est parfaitement acclimatée au climat de l’hexagone. Cette situation ridicule n'est rendue possible que par un capitalisme débridé qui préfère l’efficacité économique à l’efficacité logistique et énergétique.
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Publié le 25/11/2022 - 09h55
jnorguet
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Une réindustrialisation est plus que souhaitable, mais elle en doit pas être massive et doit s'accompagner d'une baisse de la consommations des biens manufacturés (notamment du commerce extérieur au profit d'un biens manufacturés plus durables et soustraits à l'obsolescence programmée).
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Publié le 25/11/2022 - 07h28
sebastienmas
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La sobriété ne peut aller que de pair avec une réduction de la consommation moyenne. Ceci n'empêche pas de déployer autant que possible le fret ferroviaire en lieu et place du fret routier ou aérien.
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Publié le 24/11/2022 - 21h47
dtr
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
une réindustrialisation raisonnée pour limiter l'importance du commerce extérieur , le développement du commerce et des activités dans des bassin régionaux. Un effort important de sobriété énergétique des activités industrielles.
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Publié le 24/11/2022 - 15h45
Cloclo
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut garder en tête que notre empreinte carbone globale est le double de nos émissions intérieures de GES: nous émettons autant de CO2 du fait de nos achats de produits et matières importés que par nos activités intérieures de toutes natures (domestiques comme industrielles). Et nos émissions intérieures sont bien plus faibles que dans la plus grande part des pays industrialisés grâce à notre électricité décarbonée (mix à forte proportion de nucléaire, hydraulique et autres énergies renouvelables). De plus nos fortes importations affaiblissent notre balance commerciale et notre souveraineté dans bien des domaines). La solution est donc claire à mes yeux: tout en continuant à augmenter notre production d'électricité décarbonée (nucléaire plus renouvelables), nous devons réindustrialiser notre pays en y développant les procédés de production les plus vertueux (pour l'acier, le ciment, les biocarburants,...). Pour y parvenir il est indispensable d'alléger fortement le poids des contraintes de toutes sortes, et expliquer que nous devons "produire français" (et pas seulement "acheter français"...) et taxer le carbone aux frontières.
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Publié le 24/11/2022 - 11h35
Maud
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
OUI OUI OUI ! Ne croyons surtout pas à l'avion vert et le bateau au GNL : ce ne sont pas les panacées ! Sortons nous de la tête que la technologie va nous sauver. C'est faux et les personnes qui vont diront le contraire sont tout simplement des menteurs (ou dans le déni parce qu'ils y croient fort...). Relocalisons nos activités indispensables à notre vie : agriculture, habitat, textile. L'industrie verte n'existe pas. L'artisanat c'est mieux et sobre et beaucoup plus pourvoyeur d'emplois non délocalisables.
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Publié le 23/11/2022 - 21h50
ACO
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Réponse D: Autre proposition qui serait un mélange de B et A. Il faut traiter le problème secteur industriel par secteur industriel : 1. relocaliser les productions stratégiques. La crise du covid nous a rappelé qu'avoir nos produits médicaux produits à l'étranger nous fait perdre en résilience. Nous sommes capables d'être très indépendants quand il s'agit de construire du matériel militaire, essayon de l'être autant quand il s'agit de répondre à nos besoins en matière de santé (médicaments, accessoires et appareils médicaux...), et d'agriculture (engrais, pesticides, pièces de rechange de machines agricoles...). Évidemment pour baisser notre impact carbone se posera la question de comment consommer moins de tout cela, cela impliquera donc des politiques de sobriété (faire de la prévention pour diminuer nos besoins de santé, produire moins de viande et faire plus de bio pour diminuer nos besoins en pesticides, etc.) ; 2. relocaliser ce qui est décarbonable chez nous. Si un type de produit dépend d'un processus industriel fortement carboné dans le pays où il est produit (ex: des ordinateurs montés par une chaine d'assemblage 100% électrique dans un pays plein de centrales à charbon), il peut être bon de relocaliser cette production en France si ce processus y est moins carboné (autre exemple, si on décide d'investir dans la production d'hydrogène par électrolyse, on pourrait relocaliser la production d'engrais azotés). Note: Les activités concernées par ce point (2.) resteront très probablement marginales, parce que 1) nous n'avons pas beaucoup de matières premières chez nous, or, c'est généralement ce qui rejette le plus de GES, loin devant les processus de fabrication, 2) importer des matières premières pour les usiner chez nous, cela nécessite d'importer de plus gros volumes, ce qui rajoute une contrainte sur le plan carbone, 3) si ces relocalisations ne suffisent pas à diviser par 5 l'impact carbone de notre industrie, il faudra compenser avec de la sobriété (baisse de la production), et donc imposer une contrainte supplémentaire susceptible d'affecter la rentabilité de la relocalisation... ; 3. lorsqu'il n'y a pas de différence d'impact carbone entre l'industrie distante et sa version locale, relocaliser, ou pas, en fonction d'autres objectifs qu'on pourrait avoir (relocaliser quand on sait que la compétence existe chez nous pourrait s'inscrire dans un plan de diminution du chômage, par exemple, ou, bien, lorsqu'on sait qu'on n'a pas la compétence et que ce serait trop coûteux de la développer, ne pas relocaliser...) ; 4. ne pas relocaliser les productions qui ne sont pas stratégiques, et dont la relocalisation impliquerait une augmentation des émissions. Dans ce cas le seul moyen de diminuer notre impact carbone sera par la sobriété : soit on remplace un produit par un produit équivalent moins carboné (ex: bannir les meubles en métal et en verre, importer des meubles en bois à la place), soit on diminue la quantité de produits qu'on consomme (par exemple en imposant des durées de vie plus longues, en interdisant certaines pratiques marketing qui poussent à la surconsommation...).
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Publié le 23/11/2022 - 19h10
NPT62
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il est nécessaire de reindustrialiser en rapprochant au maximum les lieux de production et de consommation. La réindustrialisation doit se faire en s'appuyant au maximum sur des moyens énergétiques décarbonnés et en priorité sur le nucléaire. Cela permettra, par exemple, de produire d'avantage d'aluminium en France.
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