Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 18/12/2022 - 11h38
JP_SMD
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Une énergie de proximité, en circuit court. l'hydroélectricité contribue à l'échelle des territoires à l'autonomie énergétique des villes et villages mêmes reculés. L’hydroélectricité est une production électrique stable et constante jour et nuit toute l’année. Une énergie stockable, flexible, prévisible et complémentaire des autres énergies renouvelables plus variables : la petite hydro a un potentiel de modulation comparable aux batteries. A l’échelle d’une vallée, la petite centrale hydro est un outil de flexibilité significatif par modulation en actif et en réactif. Les centrales hydroélectriques sont respectueuses de l'environnement en préservant la biodiversité des rivières et assurent la continuité écologique, voire l’améliore. L'eau déviée pour produire de l'électricité est restituée à 100 % au cours d'eau quelques secondes après le prélèvement. L'hydroélectricité ne rejette pas de polluants ni dans l'eau ni dans l'air et n’a pas besoin des matériaux rares.
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Publié le 18/12/2022 - 09h38
pierre31
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Si l'on considère qu'il est nécessaire d'aller vers le renouvelable (eau, solaire, vent), il faut être résolu. Par rapport à l'éolien dont l'empreinte est très visible et très controversée pour le voisinage, le renouveau du petit hydroélectrique, existant et installations potentielles, constitue une ressource considérable et pérenne dans notre pays, compte tenu des progrès techniques. L'aménagement et l'amélioration des ouvrages existants, vieux depuis plusieurs siècles et qui ont démontré l'absence d'impact environnemental, devrait être privilégié.
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Publié le 18/12/2022 - 07h40
valesc
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Contre les micros centrales électriques.
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Publié le 17/12/2022 - 20h38
ValAnne
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Projets très impactants pour l'environnement. Or, toute la biodiversité est en péril. Sa protection est un impératif majeur.
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Publié le 17/12/2022 - 18h04
François Darnieaud
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Il est nécessaire d'utiliser au maximum notre potentiel hydroélectrique, sans pour autant déployer des moyens financiers démesurés pour gagner quelques MW de plus. Il est surtout indispensable d'accroitre notre capacité en STEP, qui sont essentielles pour faire face à la montées des sources intermittentes. Le projet de STEP de Redenat doit être remis en route.
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Publié le 17/12/2022 - 17h15
Eclipse_Solaire
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
A partir du moment où un site présente un potentiel hydroélectrique, et ce même pendant 3 mois de l'année, son aménagement va forcément entraîner un impact environnemental sensible (continuité écologique et sédimentaire). L'énergie produite ou le stockage réalisé impacteront les évolutions naturelles liées aux épisodes de crues, limiteront les débordements et dépôts d'alluvions, etc. Le stockage a par ailleurs pour conséquence d'augmenter la température de l'eau, détruisant alors les organismes les plus sensibles. La diminution globale des débits des rivières fait partie des impacts identifiés du changement climatique. Dans ces conditions quel est la viabilité de ce type de projet ? Les aménagements hydroélectriques ne vont qu'aggraver la dégradation déjà constatée des cours d'eau. Le soutien d'étiage, souvent vanté et réalisé par certains barrages, est totalement contre productif puisqu'il masque la réalité du changement climatique. Il ne revient qu'a reporter le problème à plus tard et retarde tout processus d'adaptation aux usages de l'eau. Plus grave, il permet de prolonger des prélèvements économiques (à des fins d'irrigation notamment) en période de sécheresse intense. Suffisamment de cours d'eau ont aujourd'hui un profil et un fonctionnement totalement artificiels du fait de ce type de structures. La production d'énergie ne doit pas se faire au dépend de la biodiversité. Pour terminer, les projets actuels de centrales et micro-centrales hydroélectriques sont portés par des opérateurs privés. Qui les empêchera de turbiner uniquement lorsque le cours de l'électricité sera le plus intéressant pour eux ? L'éolien et le solaire sont déjà dépendants des conditions météorologiques, devons-nous ajouter aux complexités de gestion du mixte énergétique le bon vouloir de plusieurs centaines de producteurs les yeux rivés sur les indices de l'énergie ?
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Publié le 17/12/2022 - 16h25
Janu
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Je pense évidemment qu'il faut développer tous les projets hydroélectriques raisonnablement envisageables, car ils sont complémentaires de l'intermittence des renouvelables (en particulier les STEP) et c'est une technologie que la France maîtrise me semble-t-il.
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Publié le 17/12/2022 - 15h15
RYB
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
L'hydraulique est très coûteux, et il présente des impacts environnementaux non négligeables dans les rivières, ainsi potentiellement que certains risques (crues soudaines). Contrairement la situation des installations éoliennes et photovoltaïques, il peut être préférable d'axer son développement sur des STEP, en veillant à ce que les coûts de raccordement pour le pompage ne détruise pas leur rentabilité , ce qui malheureusement est le cas jusqu'à présent.
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Publié le 17/12/2022 - 11h29
ben640
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Il faut savoir être rationnel.
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Publié le 17/12/2022 - 11h19
Alain04
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les projets de microcentales et picocentrales hydroélectriques vont à l'encontre des lois européennes sur l'eau. Les continuités écologiques doivent être respectées. Les alluvions et les sédiments doivent descendre, les poissons doivent pouvoir remonter. Il faut optimiser les microcentrales actuelles. Les débits réservés sont peu suivis, peu respectés et les modèles des échelles à poissons d'il y a 30 ans sont à repenser et à refondre. La fragilité des ruisseaux de montagne, accentuée par le changement climatique, ne peut pas supporter que 90% de son débit, courtcircuite son lit. (règle de l'obligation du 10ème du débit moyen interannuel).
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