Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 01/12/2022 - 15h55
Edmond
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
A ma connaissance, la plupart des voies d'eau équipables économiquement l'ont déjà été.
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Publié le 01/12/2022 - 12h27
Dauphine
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La mise en place de l'hydroélectricité est certes intéressante au niveau de l'impact CO2 mais néanmoins cela nécessite un bouleversement des paysages qui doit être regardé de près avec les personnes concernées dans le périmètre
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Publié le 01/12/2022 - 11h40
regis.dubos@laposte.net
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Il faut bien sur optimiser l'existant et laisser EDF gérer les barrages actuels et ceux à venir car seul EDF (l'état) pourra garantir la bonne gestion et la bonne maintenance de ses installations vitales (ressource de l'eau) pour les régions ou sont positionnés les barrages actuels. Ne surtout pas privatiser ses moyens de production qui de ce fait seront juste exploités mais pas entretenus et rénovés comme il se doit.
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Publié le 01/12/2022 - 10h48
ANPER-TOS
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
L'association ANPER-TOS, Association pour la Protection des Eaux et Rivières, Truite-Ombre-Saumon, choisit l'option A. L’association lutte depuis 1958 pour la protection des milieux aquatiques en France, et est particulièrement concernée par l’avenir de l’hydroélectricité. Nous souhaitons attirer l'attention sur les dommages sévères causés à l'environnement par l'hydroélectricité, qui ne sont pas exposés, ici, ni dans la fiche thématique ni dans la présentation de la Concertation. Il apparaît impossible de se prononcer sur un choix en n'ayant pas conscience, de prime abord, des enjeux de changement climatique et de crise écologique que nous traversons. L'hydroélectricité a un impact sur la ressource en eau, et l'humain génère un impact en exploitant les cours d'eau. Il faut mettre au cœur du débat les problèmes de sécheresse, de raréfaction de la ressource en eau, mais aussi la grave détérioration de la biodiversité due à l'installation de centrales hydroélectriques, notamment des espèces piscicoles pour certaines menacées. Nous rappelons qu'il existe une différence entre puissance installée et puissance productible, largement dépendante de l'hydrologie. Or l'hydrologie est fortement réduite à cause du réchauffement climatique. Il existe une distinction nette entre les problèmes écologiques découlant des grands ouvrages et des petits ouvrages. A propos des grands ouvrages : l'expérience nous apprend qu'il est important de revoir le fonctionnement des grands ouvrages existants pour en limiter les impacts. D’une part nous observons une tendance à multiplier les usages des ouvrages : électricité, eau potable, irrigation, soutien d'étiage, tourisme... des activités qui peuvent être concurrentes et contradictoires. Cette tendance rend de ce fait la gestion des ouvrages compliquée. D’autre part, nous pouvons lister les problèmes liés aux grands ouvrages : • rétentions sédimentaires pouvant causer des difficultés en aval, • rupture de continuité et disparition des poissons migrateurs, • défaut de conception ou manque d'entretien des systèmes de franchissement, dans les deux sens, • impact dévastateurs des éclusées sur les écosystèmes en aval, • débits réservés insuffisants au regard des besoins écologique (réchauffement de l’eau), • évaporation de l'eau très importante, • altération de l’auto-épuration de l’eau, augmentation de l’eutrophisation • catastrophes récurrentes lors de vidanges et/ou d'opérations de transparence (exemple du barrage de Poutès, ou du barrage de Pont-Baldy à Briançon). A la différence des grands ouvrages, qui en stockant de l'eau stockent de l'énergie immédiatement disponible, les ouvrages "au fil de l'eau", de petites tailles, causent des dommages environnementaux qui dépassent leur intérêt énergétique. A propos de la petite et très petite hydro-électricité, nous pointons les problèmes suivants : • trop d’atteinte à la continuité écologique, • leur multiplication créé des réserves de débits là où ils sont requis, qui ne permettent pas une vie normale des milieux : réchauffement de l'eau, évaporation, réduction drastique des habitats, établissement d'espèces ubiquistes...), • le cas de la montagne est particulièrement inquiétant, car c'est un milieux extrêmement fragile qui demande une préservation spécifique. Voilà pourquoi nous soutenons l'évitement de construction de nouveaux barrages, en optimisant l'existant. Dans le cas où de nouvelles constructions d'ouvrage seraient envisagés, de mesures fortes de compensation devront être imposées (effacement, arasement...).
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Publié le 01/12/2022 - 10h39
s
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Petites centrales ?
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Publié le 01/12/2022 - 08h24
AANGER
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Vigilance du coût d'investissement des nouveaux sites et de leur réel intérêt énergétique comparé à d'autres solutions
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Publié le 30/11/2022 - 23h49
arnaudlecam
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Il ne me semble pas indispensable, compte tenu des potentiels des autres énergies renouvelables, de développer l'hydraoélectricité "à tout prix".
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Publié le 30/11/2022 - 19h18
PatriceLabbé
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
L’hydraulique peut progresser légèrement (malgré la baisse du débit des rivières dû au réchauffement climatique) par la modernisation des barrages et le développement des mini-centrales et des hydroliennes au fil de l’eau.
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Publié le 30/11/2022 - 16h19
Fcrouz
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
L'hydroélectricité constitue a priori un moyen intéressant de production d'électricité mais il convient de s'attacher à ne pas compromettre d'autres types d'objectifs (notamment la protection de la biodiversité) en multipliant les sites de production. L'optimisation de l'existant doit être le premier levier d'action suivi, si cela est intéressant et compatible avec notamment les actions de restauration de la qualité des milieux aquatiques, du développement de quelques sites complémentaires.
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Publié le 30/11/2022 - 14h14
RG
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Notre potentiel est malheureusement déjà bien exploité. Il faut voir ce qu'on peut continuer à améliorer mais sans écarter totalement les aspects environnementaux.
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