Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 24/11/2022 - 21h28
PDVCN-ABS
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
L'hydraulique est la seule ENR qui puisse être complémentaire du nucléaire, car pilotable.
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Publié le 24/11/2022 - 19h13
ACO
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Réponse C (mais satisfait avec B). Avec le retard pris sur la relance du programme nucléaire français nous n'auront pas le choix, pour mitiger l'effet falaise, que de recourir à des renouvelables dans l'immédiat. Si on suppose qu'il existe encore en France des vallées noyables et des turbines à construire au fil de l'eau permettant de gagner quelques MW ici ou là, alors il faut sérieusement explorer cette piste, car ce sont de précieux MW pilotables. Il faudra également transformer en STEP autant de barrages hydroélectriques que nécessaire pour compenser l'intermittence des autres renouvelables, si on décide de développer ces dernières. Il faudra cependant veiller à l'impact environnemental des projets hydroélectriques, notamment l'impact qu'ils pourraient avoir sur la disponibilité de l'eau pour l'agriculture : notre production agricole doit être prioritaire sur notre production électrique.
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Publié le 24/11/2022 - 15h00
ARZ Michel
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les cours d'eau ont déjà assez soufferts pour en rajouter. Laissons les poissons et les sédiments circulés naturellement. M.A.
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Publié le 24/11/2022 - 14h23
Maud
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les projets hydrauliques ont un impact négatif sur la biodiversité, il faut d'abord repenser les projets existants pour en limiter les impacts sur la biodiversité.
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Publié le 24/11/2022 - 11h26
Md42430
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Travailleur dans le milieu de la maintenance de turbines de production d'énergie et propriétaire d'un moulin hydroélectrique sur un affluent de la Loire. Je pense qu'il faut continuer à développer l'hydroélectrique,énergie renouvelable et protectrice de la vie piscicole quoi quand disent ou pensent certains détracteurs. Cet été, nous avons connu un étiage sévère et en juillet sans la prise d'eau les truites auraient été sur les cailloux. En effet hormis quelques trous d'eau,les seuls bassins avec un tirant suffisant d'eau étaient les prises d'eau et biefs associés. Nombres de truites étaient à l'agonie et sans intervention elles seraient certainement mortes la rivière n'étant plus qu'un filet d'eau. La plupart des moulins ont des hauteurs de chute faible ! Pour exemple ma digue ne mesure que 1m20 en roches et les salmonidés l'a passent facilement dès que la rivière gonfle.Elle ne dépasse plus les 60cm à ce moment et lors des crues elle est totalement sous l'eau. La continuité piscicole n'est pas un problème contrairement à ce qui est dit dans certains articles à charge. Je vois régulièrement les truites Fario allez et venir. La prise d'eau et le bief sont des refuges sûrs et la vie y est abondante. Sur 400m linéaire cet été nous avions : 9 truites Fario de souche dont 2 très belles d'une quarantaine de cm, nombres d'alevins et truitelles. J'ai également recensé 3 frayères en 2021... Nos dégrilleurs sortent quotienenement des détritus types : Masques, cannettes, bouteilles plastiques ... j'ai même eu droit à un bloc nettoyant WC! Ils contribuent à nettoyer les cours d'eau. La seule chose qui n'est jamais mise en avant dans ce problème de vie piscicole c'est la pollution massive de nos cours d'eau par des installations hors normes,par l'élevage intensif,par des industriels coupables de et toujours en activité. L'exemple de Arkema dans le sud de Lyon est parlant je pense. Différents rapports depuis le Grenelle 2012 stipulaient qu'il restait des milliers de Mw à installer sur le territoire .(presque 3000Mw de souvenirs, soit l'équivalent demu CNPE de civaux et ses 2 réacteurs type N4 de 1450Mw) Où en sommes nous aujourd'hui ? Toujours à tergiverser , à être bloqués pour des augmentations de puissance,des reconnaissances de droit d'eau , des travaux.... J'ai échangé hier encore avec un propriétaire qui depuis 10 ans essaye tant bien que mal de réussir la conversion du moulin en hydroélectrique. Bien qu'il soit sur la carte de Cassini (antérieur à l'abolition des droits féodau) l'état lui refuse une reconnaissance de droit d'eau fondée en titre,il ne peut installer la puissance maximum du site. Il a respecté tous les points ddt et Onema. Passe à canoë et saumon mixte. Débit réservé... Mais encore et toujours du blocage systémique. Il serait temps de faire une procédure simplifiée en accord avec la préservation de la biodiversité. Il faut des années d'instructions pour avoir le fameux "top départ" ,non sans respecter les obligations de protection de la nature. D'un point de vue plus globale sur la production d'énergie pour notre pays. Ce qui a fait une grande partie de l'indépendance de la France c'est ça capacité de production d'électricité. Si nous ne voulons pas être tenus,il est nécessaire de continuer le développement de production d'énergie et notamment les énergies renouvelables types hydro. De plus avec l arrivé de nouveaux EPR,il ne sera obligatoire d'avoir un site de production d'électricité à proximité,en cas de coupure avec le réseau électrique national afin de ramener dans un état de sureté les réacteurs. À proximité de chaque CNPE actuel,une usine hydroélectrique est en soutien. Vienne pour St Alban, Bollène pour Tricastin, Golfech pour Golfech... Cette énergie renouvelable est pilotable suivant la charge que le réseau demande. Démarrage et pleine puissance en quelques minutes pour des Heures côté CNPE et Thermique à flamme. À l'heure actuelle et le changement climatique global il n'est plus l'heure de produire avec des tonnes de charbon,gaz,fioul lourd....cet hiver pour palier à une rupture réseau l'état prévoit de redémarrer du charbon ! Ineptie totale et en contradiction avec l'urgence climatique. Les grands barrages sont de véritables réserves : En eau pour soutenir l'étiage en énergie disponible En vie aquatique... Je ne comprends pas le bashing autour du moyen de production le plus propre et renouvelable existant. Il faut impérativement continuer le développement de ce côté ci. Encourager les propriétaires actuels à convertir en hydroélectrique leur ancien moulin. Faciliter les démarches non sans respecter les règles. Arrêter absolument les destructions organisées,sponsorisées par l'état et ce en toute illégalité par rapport aux directives européennes. La France championne d'Europe en 2021 malheureusement ! On détruit un barrage en Bretagne et rallume St Avold dans le même temps....
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Publié le 24/11/2022 - 10h54
BCharpentier07
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Il est évident que de nombreux cours d'eau qui sont soumis à la pollution et au réchauffement climatique ne peuvent supporter une pression supplémentaire via l'installation de nouvelles microcentrales. Ceci a été démontré par les études sur la continuité écologique des cours d'eau. Nous sommes proches d'un point de non retour en matière d'érosion de la biodiversité dans ces rivières. Nous sommes face à un défi qui impactera les générations futures. Soyons ambitieux pour trouver des vraies solutions. Nous avons en France d'excellents chercheurs, ingénieurs et experts en hydrobiologie.
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Publié le 24/11/2022 - 09h28
Castor
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Nous sommes sur la corde raide en matière d'avenir pour les générations futures. Est-ce le moment de tergiverser pour se demander si un petit ouvrage de moins de 2m dans une rivière sur lequel l'eau passe continuellement existant depuis plusieurs siècles et même avant qu'il y ait des hommes puisque les castors, ingénieurs de l'écosystème faisaient la même chose dans les rivières, pourrait poser un problème maintenant, alors qu'il n'en a posé aucun jusqu'à présent ? Non bien entendu. Les problèmes écologiques existent depuis 1850, autrement dit pendant quasiment 2000 ans, les moulins et petites usines hydroélectriques, n'ont jamais posés de problème aux poissons, mais représentent tous ensemble une production d'énergie renouvelable équivalente à une centrale nucléaire, ou encore à ce que produira la centrale de Cordemais en brûlant 1, 2 million de tonnes de charbon importé d'Afrique du Sud et d'Australie. Alors les donneurs de leçons qui parlent d'impact environnemental concernant l'artisanat hydro énergétique, devraient plutôt analyser leur décision dont le résultat est choquant : augmentation du CO2 cette année ! Jusqu'à maintenant, on pouvait s'inquiéter du fait que les grands ouvrages en rivières, non franchissables, contrairement aux seuils des moulins, bloquaient la remontée des poissons, mais depuis cette année et la sécheresse qui a frappé le pays, les seules rivières que les poissons ont pu remonter étaient celles qui étaient alimentées par des barrages, capables de remplacer les sources taries ; toutes les autres rivières étaient sèches ou quasiment sèches, provoquant la mort irrémédiable de toute la biodiversité aquatique. Même la Loire s'est asséchée, mais pas la Seine, parce que pour protéger la Capitale, on a évidemment créer des grands bassins de rétention pour absorber l'eau des crues, eau qui a été heureusement restituée à la seine durant toute la période de sécheresse. Sinon, les bateaux mouche seraient restés à quai, comme les péniches sur le Rhins ! La sécheresse engendre une fragmentation insurmontable pour les poissons qui jusqu'à présent ne rampent pas sur le sable ! Aujourd'hui, pour avoir des rivières vivantes, il faut qu'elles disposent de retenue capables de conserver de l'eau en permanence, comme le font les barrages et les moulins, qui de ce fait, peuvent être exploités en hiver quand l'eau est abondante pour produire de l'énergie, alors que simultanément, le solaire est inefficace faute de soleil. L'hydroélectricité est indispensable au fonctionnement d'un mixte énergétique équilibré. Alors, face au risque pour la population, laissons les considération manifestement idéologiques et puériles (un ouvrage barre, point à la ligne) et agissons pour que la plus efficace des énergie renouvelable participe à la sauvegarde de notre planète.
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Publié le 23/11/2022 - 20h12
ARRAGO
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
remettre en service tous les moulins même les très petits: reconstruire les chaussées, seuils, barrages détruits par des "écologistes" inconscients. Réduire les débits réservés pour repasser au 1/40 sur les petites installations. Utiliser chaque goutte d'eau pour produire de l'énergie. L'hydroelectricité favorise les écosystèmes, permet la recharge des nappes phréatiques, les seuils et canaux servent de refuge à toute la biodiversité et évite le réchauffement climatique. L'hydroelectricité limite les catastrophes en période de crue. L'hydroelectricité ne consomme pas d'eau et n'émet aucun rejet.
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Publié le 23/11/2022 - 18h45
Takamaka
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
il semble possible d'aménager encore des centrales "au fil de l'eau" sur les petites rivières et les sites occupés historiquement par des moulins. Cependant, la question des débits en lien avec les périodes de sécheresse pose question
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Publié le 23/11/2022 - 17h21
didesper38
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il parait difficile de faire de nouveaux projets tel que Grand-Maison. Certains pourrait être équipé pour faire des STEP. De nouveaux peuvent être créer ou recréer là la houille blanche était utilisée. Il y a 150 ans nous faisions de l'énergie renouvelable. Les industries sont parties mais le potentiel et/ou les installations électriques sont réstées
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