Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
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Publié le 17/11/2022 - 18h05
LAFON
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
l'impact écologique n'est pas neutre
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Publié le 17/11/2022 - 14h22
And42
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Option (B) car l'option (A) suppose connue le fait que de nouveaux projets ne sont pas opportuns, quel que soit le motif de cette opportunité, aujourd'hui et sur un temps plus long. L'hypothèse est très forte.
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Publié le 17/11/2022 - 14h15
EmilieL
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
ras
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Publié le 17/11/2022 - 12h37
isabelle.sagnat@bericap.com
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Mettons nos efforts dans l'utilisation de techniques efficaces et rentables qui limitent l'impact sur la biodiversité.
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Publié le 17/11/2022 - 10h12
SVJ
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La grande hydroélectricité produit déjà avec peu de centrales, une très grande majorité de l'énergie tandis que la "petite hydroélectricité" (moulins, microcentrales), ne représentent qu'1% de la production électrique pour plusieurs milliers d'ouvrages. Or, chacun de ces ouvrages représente un impact significatif, sur la BIODIVERSITE, sur le fonctionnement des cours d'eau, sur leur qualité (et donc sur les USAGES). Le rapport nombre/gain en matière sociétal est donc très faible. Parallèlement, il existe à la fois des enjeux et des obligations pour améliorer l'état des cours d'eau. Des enjeux parce que des cours d'eau en bon état permettent tous les usages, depuis l'industrie à l'agriculture en passant par le tourisme et l'eau potable. Ensuite, parce que c'est le sens de la DCE que d'aller vers des cours d'eau en bon état. C'est donc la défense de l'intérêt GENERAL de l'EAU qui est en jeu : l'eau, c'est le BIEN COMMUN de la NATION. En somme, la petite hydro présente des inconvénients environnementaux sans gain en matière de production électrique. Si on replace le tout dans un cadre de réchauffement climatique, ces petites centrales au fil de l'eau perdent encore plus leur sens, puisqu'elles ne seront pas en mesure de produire toute une partie de l'année, et de ne produire que de manière "fatale" (c'est à dire sans qu'on puisse l'adapter aux besoins) le reste du temps. La grande hydro est perfectible en revanche, et peut être optimisée. Et si celle ci a aussi des inconvénients environnementaux, elle a en face des gains sociétaux en matière de développement touristique et surtout de production en temps réel. C'est de l'énergie que l'on peut décider de produire en fonction des besoins. La réponse à la question C n'est donc PAS PERTINENTE. La réponse B paraît totalement farfelue puisque des sites sans sensibilité environnementale, cela n'existe pas.
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Publié le 17/11/2022 - 10h10
LD
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Tout est à prendre en production d'énergies renouvelables
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Publié le 17/11/2022 - 09h42
D.MART
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La France va-t-elle encore faire un non-sens énergétique en investissant dans des microcentrales dont l'avenir est clairement compromis avec une baisse des débits. Les députés et sénateurs souvent âgés vont-ils encore satisfaire les boomers réactionnaires des moulins afin de s'assurer de leur soutients pendant les campagnes électorales. Bref l'intérêt privé d'une poignée de propriétaires risque fort de nous couter un bras pour produire quasiment rien. Le plus choquant dans cette affaire c'est l'analyse donnée fournie directement aux sénateurs par le lobby de la petite hydroélectricité pour montrer l'extraordinaire potentiel des cours d'eau en France. N'y a-t-il pas L' ADEME et des bureaux d'études indépendantes capables de faire une vraie analyse ?
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Publié le 17/11/2022 - 09h03
Jonathan BO
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
l'hydroélectricité représente une source de production permettant une grande disponibilité. Les infrastructures peuvent être pérennes pour peu qu'elles soient entretenues. Les nouveaux aménagements permettent d'assurer un faible impact sur la faune et la flore. L'impact visuel est très limité dans le cadre des petites installations. La France a déjà une expertise importante dans ce domaine, il faut capitaliser dessus !
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Publié le 16/11/2022 - 23h36
cathy.rubbrecht@gmail.com
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
développer des projets hydrauliques respectueux des enjeux environnementaux
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Publié le 16/11/2022 - 23h27
hydr'auzene
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Toutes les petites installations sont sur des sites anciens, avec des infrastructures déjà existantes depuis des siècles, et un impact environnemental déjà résorbé par la nature. Les retenus / barrages, sont de petites structures aisément franchissable par la faune et sont des bassins de vie durant les périodes de sècheresses récurrentes tel que nous les connaissons. De plus, lors de crue les gérants de ces installations ferment les vannes de leur canal pour ne pas être ensablés, voir bouchés, et ces canaux deviennent des lieux de survie à la faune aquatique durant ces épisodes. Nous pouvons aussi constater, en allant voir sur place, que ces canaux servent aussi de nurserie durant les printemps grâce à leurs stocks d'eau peu tourmentés. Et enfin, je pense que cela pourrait être une solution à une décentralisation de l’énergie, en redonnant des points de productions d’énergie de proximité, plus prés des consommateurs et moins onéreuse
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