Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 09/11/2022 - 16h25
Mederic007
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
RAS
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Publié le 09/11/2022 - 16h15
laurt las
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Avec la fonte accélérée des glaciers nos cours d'eau vont se tarir et provoquer des conflits d'usage. Il est donc fort peu probable que nous soyons en mesure d'installer de nouvelles stations de production hydroélectrique. Peut-être miser sur la production marémotrice ?
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Publié le 09/11/2022 - 16h15
Valdoie
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
les petits moulins ont toujours existés et il y avait des poissons dans les rivières il faut limiter la pollution agricole et industrielle
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Publié le 09/11/2022 - 15h28
ClaireL44
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
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Publié le 09/11/2022 - 15h26
Ju60
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
ces projets ont souvent un impact fort sur la biodiversité et pose aussi la question de l'eau, de plus en plus rare
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Publié le 09/11/2022 - 14h46
Arbarossa
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
J'opte pour cette réponse compte tenu de la pénurie en eau dans les fleuves et rivières (moindre pluviométrie, extinction des glaciers, etc.).
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Publié le 09/11/2022 - 13h54
BP38
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
A l'heure où les besoins en électricité vont exploser, il est nécessaire de ne pas nous priver aujourd'hui de cette source d'électricité propre, renouvelable, et dont les effets sur l'environnement sont maîtrisés. Les ENR sont un pack dont l'hydraulique fait partie intégrante, même pour des petits projets.
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Publié le 09/11/2022 - 13h48
Raf18
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Il faut être clair : nous avons actuellement besoin de cette électricité et certains cours d’eau doivent être désormais considérés uniquement à travers le prismes des aménagements (Rhin et Rhône notamment), au moins à court ou moyen terme. Cependant il faut garder en tête les dommages sévères causés à l’environnement et qui ne sont pas assez développés ici. De plus la raréfaction de la ressource en eau , exacerbée par le réchauffement, amène à repenser la politique hydro-électrique. Concernant les grands ouvrages, les problèmes sont connus : - rétention sédimentaire, causant potentiellement des difficultés en aval (enfoncement du lit et de la nappe alluviale qui perd en capacité de stockage, structures d’ouvrages fragilisées, disparition des frayères…) . - rupture de continuité et disparition des poissons migrateurs alors que ces animaux étaient une source de protéines importante et gratuite, alimentant une économie parfois prospère autour d’eux, outre les interactions entre écosystèmes marins et montagnards aujourd’hui reconnues . - le fonctionnement des systèmes de franchissement (dans les deux sens!) là où il est possible d’en installer n’est pas toujours idéal, loin de là, soit par défaut de conception, soit par manque d’entretien. - éclusées ayant un impact dévastateurs sur les écosystèmes en aval (exondations ou vagues brutales). - débits réservés insuffisants au regard des besoins écologique (réchauffement de l’eau). - stockage des polluants ce qui pose un problème de gestion tôt ou tard. - l’évaporation de l’eau y est très importante. - altération de l’auto-épuration de l’eau, augmentation de l’eutrophisation. - opérations de « transparence » et/ou de vidange conduisant à des catastrophes récurrentes (récemment bassins de la Garonne et de la Durance). Il est donc important de revoir le fonctionnement de ces installations pour en limiter les impacts. De plus, on observe une tendance à multiplier les usages pour ces ouvrages ce qui rend leur gestion compliquée (électricité, eau potable, irrigation, soutien d’étiage, tourisme… activités parfois concurrentes et contradictoires, mais cela se fait toujours aux dépends des milieux aquatiques). Ceci doit être clarifié au cas par cas. Une optimisation de l’existant doit aussi être envisageable d’autant que les performances du matériel actuel le permette ce qui permettrait d’éviter de développer de nouvelles installations quelle que soit leur taille. Le potentiel en nouveaux ouvrages est quasi nul, néanmoins au cas où ceci devait être envisagé des mesures fortes de compensation doivent être imposées (comme l’effacement ou l’arasement d’ouvrages à l’impact fort). Concernant la petite et très petite hydro-électricité : - la problématique de continuité reste prégnante. - les débits réservés là où ils sont requis ne permettent pas une vie normale des milieux, l’eau s’y réchauffe et les habitats sont réduits (souvent sur plusieurs centaines voire milliers de mètres). - le fonctionnement par éclusées est dévastateur pour le milieu. - les petites retenues créées nuisent au fonctionnement du milieu voire le modifie (réchauffement, évaporation, ennoiement et uniformisation d’habitats, établissement d’espèces ubiquistes). - en montagne on interagit avec des milieux extrêmement fragiles qui demandent à être préservés plutôt que massacrés. - on a tendance à confondre la puissance installée et la puissance productible qui est largement dépendante de l’hydrologie, ce qui atténue très largement l’intérêt de ce type d’installation vu les réductions des débits attendus à cause du réchauffement - concernant les moulins il est dès lors faux de considérer qu’ils vont produire autant qu’une tranche nucléaire; il est également important que la gestion actuelle n’a plus rien à voir avec les usages passés et qu’ils posent actuellement un réel problème de continuité et de rétablissement des populations piscicoles qui existaient avant que l’usage meunier ne soit abandonné ; les arguments avancés relatifs à l’atténuation des crues et stockage de l’eau sont ici hors sujet et de toute façon erronés (le « bon sens » n’est pas une preuve). - enfin, concernant l’approvisionnement local, argument qui demande à être entendu, d’autres technologies sont possibles (biomasse, éolien) ; l’argument du coût et éventuellement du coût du stockage ne tient pas car l’a petite hydro électricité est très largement subventionnée, et il faut donc réfléchir à une ré-orientation budgétaire. Il ne doit pas y avoir d’installation de nouvelles micro-centrales, l’utilisation d’ouvrages anciens pour la production hydro-électrique implique un respect strict des milieux, les exploitants ont des droits mais aussi des devoirs.
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Publié le 09/11/2022 - 13h03
melbou
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
c
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Publié le 09/11/2022 - 13h02
Xynos
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
La France bénéficie d'une capacité de production hydroélectrique significative. Outres les grandes infrastructures qu'il convient d'améliorer afin d'assurer le bon fonctionnement - Il est nécessaire de viser à la mise en place de projets plus locaux, notamment pour des territoires enclavés dans des zones naturelles protégés (ex : Les Outre-Mer). Ainsi, il convient de penser au développement d'infrastructures plus petites, mais en capacité d'assurer la mixité de notre parc énergétique. C'est à ce titre que la filière houlomotrice française pourrait prendre son envol. La France est un pays où l'accès aux courants marins est exceptionnel - la production houlomotrice peut être une alternative locale aux besoins de territoires encore trop dépendants aux énergies fossiles.
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