Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 11/01/2023 - 19h09
FBLOSSE
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il existe sur les cours d'eau un grand nombre de moulins pouvant être utilisés pour de l'autoconsommation (effacement du moulin sur le réseau électrique) ou de la production. Ils sont éparpillés sur le territoire, et à proximité de zones d'habitation : ils ne nécessitent pas de construction importante de réseau électrique et permettent une distribution locale. C'est une solution pour limiter la multiplication des lignes moyennes et hautes tensions, souvent disgracieuses. De plus, la production est réalisée en période de forte demande liée notamment à l'éclairage (journées les plus courtes) et au chauffage (périodes froides), point essentiel en période de risque de rupture d'approvisionnement pendant les pointes. La production hydro-électrique ne nécessite pas d'apport de combustible, elle restitue l'eau qui lui permet de fonctionner, ce qui représente un cercle vertueux. Et l'eau tombe du ciel, elle n'est nullement importée, permettant une meilleure indépendance énergétique. C'est bien une énergie renouvelable et décarbonnée. Et la production est plus stable que les autres énergies renouvelables, aussi bien en présence de soleil ou non, de vent ou non, sur des périodes longues (des premières pluies de l'automne jusqu'aux dernières du printemps). Les retenues d'eau, qui datent souvent de plusieurs siècles, permettent d'assurer une bonne gestion en cas de montée rapide du niveau des cours d'eau, limitant les crues. La régulation permet également de préserver les ouvrages d'art comme les ponts en limitant le ravinement lors des épisodes de pluies torrentielles. Pour ce qui est de la migration des poissons, ces derniers ont toujours été présents en amont et en aval des barrages, avec ou sans passe à poissons. La diminution des populations de poissons n'est pas du fait des retenues des moulins, seuls vestiges d'une gestion plus fortes des cours d'eau par le passé avec l'existence de nombreuses retenues complémentaires permettant l'irrigation des terres. Les moulins ne sont que le coupable idéal pour ne pas regarder les réelles causes de la baisse des populations telles que la dégradation de la qualité de l'eau. De surcroit, avec les période de sécheresse de plus en plus intense, les retenues d'eau représentent des abris pour les poissons. Enfin, la retenue de l'eau sur des périodes plus longues permet une meilleure infiltration dans le sol, et donc un renouvellement de l'eau dans les nappes phréatiques. En conclusion, la production locale par de très petites installations est un atout majeur pour limiter l'impact environnemental de la production d'électricité et participe à la sauvegarde de notre patrimoine aquatique.
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Publié le 11/01/2023 - 18h45
Michael S.
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Vu l'utilisation massive et complètement dominante actuellement des énergies fossiles il est indispensable de mobiliser absolument toutes les sources de production d'énergie bas carbone possibles. Donc il est incontournable de passer par C.
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Soutiens
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Publié le 11/01/2023 - 18h40
COLETTE MOULIN
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
L'hydroelectricité même avec les petites centrales telles que moulins sont des solutions d'avenir avec une contribution en cumul non négligeable. Néanmoins les dogmes anti-moulins qui sont développés par les acteurs publics de l'eau, au mépris des réalités ancestrales et scientifiques continuent de saccager ce potentiel hydraulique précieux. Espérons que la nécessité énergétique ramènera à la raison tous ses acteurs publics et préservera, développera, valorisera ce patrimoine ancestral et utile sans pollution, avec hydrogénation de l'eau au pieds des retenues d'eau des moulins et que ainsi nous avancerons ensemble vers un développement de l'energie hydraulique propre comme les autres pays au lieu de tout saccager.
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Publié le 11/01/2023 - 18h00
manu21121
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
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Publié le 11/01/2023 - 17h57
sylvain1973
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
La présence historique de très nombreux moulins à eau en France prouve l'impact écologique limité de ce type d'installations.
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Publié le 11/01/2023 - 17h47
Monique Hutter
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Remettre en fonctionnement les anciens moulins à eau et centrales hydrauliques des sites industriels souvent à l'abandon. Arrêter de détruire les seuils et barrages parce qu'ils permettent de retenir l'eau, de recharger les nappes phréatiques et servent de refuge aux poissons en période de sécheresse et d'étiage Si les moulins sont en fonctionnement, le transfert des sédiments est assuré ainsi que la collecte des embâcles et déchets à l'avant des dégrilleurs. Ils oxygènent l'eau des rivières. Fournissent une énergie renouvelable décarbonée. Les moulins sont le deuxième patrimoine français après les églises. Autant dire qu'ils étaient nombreux et que les poissons étaient malgré tout beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui (voir bibliographie ancienne des moulins et des pêcheurs). Certaines roues à aubes sont efficaces et permettent de valoriser des sites appréciées par les promeneurs. Les turbines sont plus performantes et nécessitent une passe à poissons. Les vis mère devraient être réservées aux stations d'épuration. Des hydroliennes mobiles (voir site de David Adrian) pourraient aussi être installées en rivières, par exemple au niveau des vannes de décharge où le courant est important. Dans tous les cas, laisser tous ces sites à l'abandon est une hérésie. Simplifier les procédures administratives de recherche des anciens droits d'eau et soutenir les projets hydrauliques qui sont aussi source d'emplois locaux.
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Publié le 11/01/2023 - 17h20
chatain
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Malgré les urgences d’indépendance énergétique, seule la réponse A est cohérente avec les annonces et préoccupations gouvernementales énoncées en terme de préservation d’une biodiversité, dont l’effondrement fait désormais consensus. Pollution de l’eau toujours présente, stations d’épuration sous-dimensionnées, dégradations et artificialisation des ripisylves, prélèvements excessifs, modification et variations rapides des débits perturbent la faune et la flore des cours d’eau et de leurs abords. Faire disparaître les obstacles transversaux qui les compartimentent, les digues qui enserrent les lits est depuis plusieurs années le combat incessant d’acteurs recherchant le maintien de la qualité de cours d’eau, source de biodiversité (dont on regrette en permanence qu’elle s’effondre !) mais aussi de loisirs, de qualité de nos paysages lesquels font aussi la richesse touristique de nos territoires. Cependant, malgré ces efforts, une directive cadre sur l’eau et la loi sur l’eau, près de la moitié de nos cours d’eau restent encore en mauvais état. Les générations de SDAGE de plus en plus vertueux peinent constamment à être « pris en compte » par les successions de projets qui les dégradent. Les actuelles sécheresses répétitives, constituent une menace nouvelle qui concentrera les polluants . La dégradation de la biodiversité aquatique demeure donc toujours très présente. L’augmentation de ces pressions par e développement de nouvelles installations hydroélectriques annihilerait tous ces efforts et serait aussi fatale à la biodiversité que dérisoire dans sa contribution à notre indépendance énergétique. Au lieu de chercher à éparpiller les sources de dégradation avec des petites a très petites installations, concentrons nos moyens, sur notre parc de centrales publiques existant pour en améliorer les performances énergétiques et en diminuer les impacts sur les milieux aquatiques. Le site de France Nature Environnement en Auvergne Rhône-Alpes fournit a ce sujet des informations complémentaires : https://www.fne-aura.org/publications/region/hydroelectricite-en-reveni…
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Publié le 11/01/2023 - 17h00
A2MBEAULIEU
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Si l'hydroélectricité avait vraiment un impact sur la faune des cours d'eau, il y a longtemps que nous ne devrions plus avoir de poissons dans nos rivières. Or, si aujourd'hui, on nous impose de construire des passes à poissons à chaque fois qu'il y a un projet d'installation, c'est qu'il y a bien une raison et que ça n'empêche pas la vie aquatique. Alors oui développons au maximum tous les projets hydroélectriques y compris les trèspetites installations
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Publié le 11/01/2023 - 16h39
legrenierdumoulin@gmail.com
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Pourquoi ne parle-t-on jamais de l'hydroélectricité et des petites ou très petites installations dont le rendement est bien plus régulier et prévisible que les panneaux voltaïques ? Elles présentent de plus l'avantage de contribuer à la préservation des ressources en eau et à la sauvegarde de la biodiversité (zones humides). Benoît
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Publié le 11/01/2023 - 16h36
Zabé 64
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Un ancien moulin à eau peut très bien produire de l'électricité pour de l'autoconsommation - très petites installations - et aucun impact sur l'environnement ni visuel, ni polluant ....
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