Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 16/12/2022 - 16h12
DD
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
L'électricité est un marché et production et de consommation alors il faut comme avant être exportateur et faire bénéficier ceux qui ont investi pendant des années. L'Etat ne doit pas faire de spéculation au détriment du consommateur. N'en déplaise aux anti-nucléaires je ne vois pas comment notre production=consommation avec les énergies renouvelables telles que [mot modéré]çues actuellement.... Que chaque habitation ainsi que l'industrie tende vers l'autonomie énergétique et là il sera possible de changer de politique énergétique.
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Publié le 16/12/2022 - 06h23
André F.
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
je pense que l'intérêt public et l'équité sont mieux défendus par l'Etat
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Publié le 15/12/2022 - 21h50
ChantalBoulin
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'énergie est un bien trop vital pour le laisser aux mains du marché.
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Publié le 15/12/2022 - 10h57
EM9591
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Le prix du marché crée des injustices sociales. Les incidences du changement climatique seront très importantes dans de nombreux domaines; il me semble nécessaire que dans le domaine de l'énergie les inégalités sociales engendrées soient lissées par une action de l'état et donc des contribuables via l'imposition.
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Publié le 14/12/2022 - 21h07
Mael.Prouteau
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'électricité française fonctionnait mieux et coutait moins cher aux contribuable avant l'obligation de la concurrence au marché européen imposé à EDF. Ce simple fait devrait nous faire marche inverse sur ce qui a été fait depuis 2010.
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Publié le 14/12/2022 - 19h38
esartori
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Les investissements dans le nucléaire doivent être sécurisés. Un des principaux facteurs de coûts du nucléaire est la rémunération de l’investissement- pour un projet comme Hinkley Point, cela représente près des deux tiers du coût total. Ainsi, le coût du kilowattheure de l’EPR d’Hinkley Point est divisé par 2 quand le taux d’actualisation passe de 10 % à 3 %. Ces coûts de financement peuvent être très considérablement réduits par l’accés à des prêts à taux réduit, dans le cadre des mécanismes de financement de la transition énergétique, par des garanties d’Etat et par des formules de financement répartissant mieux le risque, telles les bases d’actifs régulés (RAB, Regulated Asset Based). L'Etat a donc un rôle considérable à jouer dans l'investissement et la régulation de la production de façon à assurer une énergie abondante et à coût le plus faible possible, afin de réussir une indispensable transition climatiquement efficace, économiquement soutenable et socialement juste Parailleurs, un mécanisme tel que l’ARENH (Accès Régulé au Nucléaire Historique) par lequel EDF devait vendre une partie significative de sa production (environ un tiers) à prix coûtant à ses nouveaux concurrents, lesquels pour la plupart n’ont pas investi dans de nouvelles productions, ce qu’ils étaient censé faire doit disparaitre En diminuant les capacités d’investissement d’EDF, ce mécanisme a participé à la situation actuelle de tension pour la fourniture d’électricité. L’Arenh était une mesure temporaire (devant s’arrêter à 2025) , son échec complet prouve l’inanité de ce type de mesure, d‘autant que certains distributeurs alternatifs l’ont utilisé pour revendre sur le marché de gros au détriment de particuliers à qui ils étaient censé garantir des tarifs abordables. La France et l'Europe pourraient prendre exemple dès maintenant sur le volontarisme duprogramme américain proposé par l"administration démocrate Biden. . L'IRA ((Inflation Reduction Act )prévoit un budget de 30 MDS de dollars pour le nucléaire, crée des crédits d’impôts incitatifs pour la prolongation des centrales existantes et transforme les avantages fiscaux actuels pour les énergies renouvelables en avantages technologiquement neutre pour toutes les énergies décarbonées. Il importe aussi de veiller à l'opposition dogmatique au nucléaire de certains Etats et de certains partis politiques Européens. Il a fallu organiser et mener à l’échelle européenne un long combat de près de trois ans pour obtenir l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte européenne, qui a notamment mobilisé 20 syndicats de 10 pays de l’UE, avec les syndicats français de l'énergie comme éléments moteurs ( particulièrement la CFE-CGC) . Un texte de compromis a été obtenu, mais une vigilance constante reste indispensable . Ainsi, l ’accessibilté du nucléaire aux fonds mobilisés par Repower EU, pourtant votée par le Parlement, semble être remise en cause lors du trilogue.
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Publié le 14/12/2022 - 16h53
Alexis Quentin
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'Etat serait dans son rôle de planificateur notamment pour les moyens qui demandent beaucoup d'investissement en capital et coûtent peu en explotiation (nucléaire, hydro, éolien, photovoltaïque). Il permet aussi de sécuriser les financements, en rendant moins couteux le financement de ces parcs de production. Ce lus faible coût se verra forcément sur les consommateurs.
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Publié le 14/12/2022 - 16h46
Confédération française démocratique du travail
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés. Et faire jouer le signal prix pour les plus riches (les plus gros consommateurs). Pour ce faire, créer un minimum universel d’accès à l’énergie en offrant à tous un talon de puissance et un volume d’énergie minimum à un prix symbolique. Et au-delà, appliquer le prix du marché. L’objectif est quadruple : i) garantir à tous un accès à l’énergie ii) compléter le chèque énergie en ciblant mieux la précarité énergétique iii) un ciblage plus juste des aides publiques iv) conserver un signal prix pour les plus riches
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Publié le 14/12/2022 - 16h45
Confédération française démocratique du travail
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Faire jouer le signal prix pour les plus riches (les plus gros consommateurs). Pour ce faire, créer un minimum universel d’accès à l’énergie en offrant à tous un talon de puissance et un volume d’énergie minimum à un prix symbolique. Et au-delà, appliquer le prix du marché. L’objectif est quadruple : i) garantir à tous un accès à l’énergie ii) compléter le chèque énergie en ciblant mieux la précarité énergétique iii) un ciblage plus juste des aides publiques iv) conserver un signal prix pour les plus riches
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Publié le 14/12/2022 - 12h22
MLP
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Cette solution me semble la plus juste
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