Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.3 - Identification des freins et des préoccupations vis-à-vis de la transition énergétique
Selon vous, quel est le principal frein à la transition énergétique (1 réponse au choix) ?
- L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
- L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
- Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
- Autre proposition

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Publié le 05/01/2023 - 17h30
BobbySponge
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A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Le changement, pourtant si nécessaire et inéluctable, est confronté à la difficile remise en question de nos modes de consommation, alors que nous avons été bercés pendant 40 ans sur l'illusion d'une énergie peu chère (cf énergie nucléaire largement subventionnée sur les fonds publics). C'est donc un changement majeur de notre relation à l'énergie qui se profile, qu'on le veuille ou non, et plus tôt le virage sera pris, moins l'impact sera dur à encaisser. Il faut du courage politique et énormément de pédagogie, assortie de mesures d'équité sociale pour éviter de laisser de côté les classes les plus modestes. Mais plus on attend, plus on entretient cette illusion que l'énergie est peu chère, et plus le couperet fera mal, car il arrivera tôt ou tard. Encore faut-il des responsables politiques qui aient assez de courage pour mener ce chantier...
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Publié le 05/01/2023 - 17h06
Julien Quévy
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le principal frein à la transition énergétique est de loin le MANQUE TOTAL DE CREDIBILITE de nos gouvernants depuis des dizaines d'années. Quel que soit le coût des actions à engager ou leur incidence sur notre mode de vie, leur acceptation ne sera possible que si les citoyens ont le sentiment que la question est prise au sérieux par les autorités et fait l'objet d'une politique raisonnée et cohérente. Or cela fait des décennies que nous n'avons qu'un défilé de dirigeants incompétents et cyniques, ne se souciant que de défendre une minorité d'intérêts privés et leur image personnelle par des coups de communication et de grandes annonces creuses. On ne peut pas demander à chacun d'être expert sur le climat (quoique, vu l'ampleur et l'urgence de l'action) mais la moindre des choses est alors d'écouter ceux qui disposent de la compétence : le GIEC, le Haut conseil pour le climat, le Haut-commissariat à l'énergie atomique... On ne peut pas sérieusement espérer susciter l'adhésion des Français à l'effort collectif quand on leur demande sans sourciller de "ne plus envoyer d'emails rigolos", qu'on feint de se demander "qui aurait pu prédire la crise climatique", qu'on prend un jet privé pour aller voter ou encore qu'on affirme à plusieurs reprises que notre objectif climatique pour 2030 est en réalité celui de 2050... De même qu'on ne peut pas engager un exercice aussi complet et approfondi qu'une Convention citoyenne pour le climat pour ensuite s'asseoir aussi lamentablement sur ses conclusions. Réécouter à ce sujet l'éclairante intervention en commission d'enquête publique d'Yves Bréchet : "L'instruction scientifique et technique des dossiers politiques doit être repensée de fond en comble." Le deuxième point bloquant majeur est celui du manque d'information de la population. A l'exception d'une minorité qui s'intéresse au sujet, la grande majorité des Français n'a aucune idée des ordres de grandeur du dérèglement climatique en cours et de l'ampleur et la rapidité des actions à mener pour l'enrayer. L'Education nationale et les médias ont failli à leur devoir sur ce sujet. Or nous n'avons plus le temps d'attendre d'éduquer une nouvelle génération de Français : une vaste opération de pédagogie et de sensibilisation tous azimuths doit être opérée de toute urgence, en commençant par les pouvoirs publics (et plus spécialement encore la classe dirigeante), les médias et le corps enseignant et elle doit infuser dans tous les recoins de notre société. Le climato-scepticisme ne peut plus avoir droit de cité. Troisième obstacle majeur : l'équité sociale. Une fois encore, quelle que soit l'ampleur des efforts à mener pour transformer notre société et notre mode de vie, ceux-ci ne pourront être acceptés qu'à la condition d'être partagés équitablement entre tous les acteurs de la société : citoyens de toutes les classes sociales, Etat et entreprises. D'éventuels passe-droits ne feraient que ruiner l'adhésion collective, compromettant ainsi l'ensemble de l'action. C'est un point de vigilance primordial. Les personnalités publiquement exposées (ministres, chefs d'entreprises, sportifs, journalistes...) doivent redoubler d'exemplarité. NB : Cette question est à mon avis la plus importante de toute la consultation.
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Publié le 05/01/2023 - 16h28
PierreL
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le manque de maitrise des sujets liés au changement climatique et à la transition énergétique. Lorsque les gens sont formés et les enjeux compris (notamment les ordres de grandeur et les moyens que nous avons face aux objectifs), de bonnes décisions sont prises quelques soient les sensibilités politiques comme a pu le montrer la convention citoyenne pour le climat dont les recommandations ont majoritairement été mises à la poubelle.
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Publié le 05/01/2023 - 16h26
FNE PACA
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C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Le manque d'information et de visibilité sur la planification sont des freins. L'impact financier c'est plus un frein pour les plus modestes, c'est une conséquence à prendre en compte dans les choix (aides, redistribution équitable et juste).
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Publié le 05/01/2023 - 16h00
THEBAULT Nicolas
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C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
RAS
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Publié le 05/01/2023 - 15h34
Michel
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
RAS
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Publié le 05/01/2023 - 14h54
Isa belle
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
On voit aujourd'hui avec le marché catastrophique de l'électricité en Europe, résultat de son obstination au dogme du marché. Les politiques ne maitrisent plus les prix de vente car ils n'ont pas la main sur les actifs de production d'électricité ou sur les ressources d'énergie primaire.
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Publié le 05/01/2023 - 14h51
Serge De Sanguinet
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le principal frein pourrait être l'état s'il n'assume pas pleinement son rôle de défenseur de la SOUVERAINETE de la nation : s'il ne définit pas une politique LONG TERME (plusieurs dizaines d'années) et/ou s'il ne débloque pas les MOYENS pour garantir le remboursement des prêts nécessaires aux investissements, s'il ne réserve pas les aides à l'achat de véhicules électriques aux voitures fabriquées en France, s'il n'impose pas un pourcentage significatif de places de parking avec bornes de recharges pour toute nouvelle implantation d'immeubles et s'il n'harmonise pas l'offre des bornes de recharges.
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Publié le 05/01/2023 - 13h55
leomon32
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La raison est que certaines personnes se moquent simplement de leur impact énergétique, ils ont les informations et les faits mais préfère écouter les tabloids ou les fakenews. On a vu pendant la crise covid la crédulité des gens, la non acceptation des faits etc
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Publié le 05/01/2023 - 12h23
AnneW
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A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Le changement est une des plus grandes peurs de l'être humain, le reste ce ne sont que des excuses.
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