Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.3 - Identification des freins et des préoccupations vis-à-vis de la transition énergétique
Selon vous, quel est le principal frein à la transition énergétique (1 réponse au choix) ?
- L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
- L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
- Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
- Autre proposition

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Publié le 18/01/2023 - 13h12
Mathilda92
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
"La transition énergétique" ne veut rien dire. La stratégie liée au mix énergétique n'est pas définie, n'est pas claire, et surtout il n'y a pas de consensus (nucléaire, solaire, éolien : tout le monde a son avis et le donne...). Comment le citoyen peut avoir une opinion quand les experts s'écharpent entre eux. Le principal frein, c'est qu'on fait les choses au fur et à mesure car personne ne lit dans les entrailles de poulet (celui qui voit l'avenir ment). Le principal frein, ça n'est donc pas envers la transition énergétique mais l'incertitude, pas sur les changements et contraintes, mais l'incertitude sur la direction qui est prise. Fait-on les bons choix ?
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Publié le 18/01/2023 - 13h09
do.vachez
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un des principaux freins à l'essor des énergies alternatives et renouvelables est le coût élevé de l'investissement initial si on veut respecter une voie verte (sans recours aux énergies fossiles et/ou nucléaires et sans déplacer la pollution chez le voisin ou chez le producteur). Les frais d'installation des équipements d'énergie verte (biocarburants de 2ème génération, géothermie, solaire thermique et photovoltaïque, éolien, isolants biosourcés) restent souvent prohibitifs pour les particuliers, même en tenant compte des aides (qui chutent en fonction des ressources), subventions et autres crédits d'impôts qui occasionnent fréquemment un gonflement des prix. De plus cela nécessite la mise en place de combinaisons ou bouquets de travaux (ex. isolation extérieure + fenêtres + changement de chaudière + ventilation double flux) exigés par les organismes de financement. De tels coûts ne peuvent être supportés que si les travaux de rénovation énergétique sont effectués sous contrôle d'une obligation de résultat (audits thermiques avant et après travaux) et si on a la garantie (fonds étatique) que les économies réalisées annuellement seront supérieures aux dépenses sur toute la durée d'amortissement.
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Publié le 18/01/2023 - 12h57
SimonSimon
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A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Je le vois autour de moi, les gens ont peur des changements. Mais je pense que les incertitudes disparaissent quand les choses se font : les éoliennes, les panneaux solaires, la sobriété... cela fait peur à beaucoup de gens, mais une fois que ça fait partie du quotidien ce n'est plus un problème. On a vu la même chose avec le nucléaire
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Publié le 18/01/2023 - 12h43
laurent.deflandre@afpa.fr
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C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Le frein lié au manque d'information sur les enjeux et rôles de chacun des acteurs est amplifié par le manque d'appropriation des pistes de la transition énergétique. L'AFPA œuvre à l'acculturation et à la formation des différents acteurs : demandeurs d'emplois, partenaires du service public de l'emploi, élus, salariés pour la filière Hydrogène par exemple. Dans une stratégie nationale qui doit être clairement exposée, il est nécessaires pour chacun de posséder les informations rationnelles lui permettant de comprendre les avantages et inconvénients des solutions proposées et des choix qu'il porte ou fait. Le développement de formations dans les nouvelles filières énergétiques (Hydrogène, éolien..) s'accompagne de la nécessité d'adapter les formations professionnelles non spécifiquement lié à la transition énergétique pour y intégrer cette nouvelle approche d'utilisation à minima de l'énergie. La formation puis la pratique professionnelle sont des leviers permettant à tous de mieux appréhender les enjeux et les choix. Il est donc nécessaires de stimuler et favoriser politiquement et financièrement l'évolution et l'adaptation des formations aux nouvelles données de la transition énergétique. Ceci doit être planifié dès maintenant, ce qui est le cas avec les incubateurs de formation Hydrogène cette année, et avec le même horizon que la stratégie nationale. L'évolution de l'offre de formation doit faire l'objet d'un effort soutenu et continu, la transition énergétique continuera d'apporter des nouvelles solutions et évolutions de mode de vie à un rythme soutenu.
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Publié le 18/01/2023 - 12h31
Thierry B.
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La prédominance des lobbies énergétiques dans les décisions politiques. L'exemple de la relance du programme nucléaire en est la parfaite illustration: désinformation du public, lobbying législatif, scénarios énergétique orientés (subtilement, car il faut être spécialiste pour débusquer les failles), etc.
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Publié le 18/01/2023 - 11h52
sdubconsult@gmail.com
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C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Manque de bon sens et de pragmatisme, trop d'enjeux financiers, manque de considération de notre biosphère. Trop de choix "politiques" voire idéologiques. Remettre la Nature et le vivant au centre du raisonnement.
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Publié le 18/01/2023 - 10h50
Olivier Gigi
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je pense que le principal frein à la transition énergétique et au changement de nos modes de vie et d'ordre psychologique. Nous avons une dépendance (toxicologie) à l'énergie et pouvons difficilement nous en passer. Si l'on ajoute à cela un sentiment d'injustice quand à l'effort demandé, alors seuls les plus militants/convaincus bougent. La transition doit être socialement juste pour être acceptée, et les citoyen doivent se sentie en sécurité, c'est à dire soutenus par l'état. Il faut demander à tout le monde de faire des efforts en même temps et de façon proportionnée.
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Publié le 18/01/2023 - 10h42
njlabat
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
L'impact financier est colossal, et sans injonction réglementaire, les investissements ne pourront pas être à la hauteur.
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Publié le 18/01/2023 - 10h09
q.petavy
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il n'y a pas de cap clairement fixé. On navigue à vue et on n'avance pas. Alors que le(s) problème(s) est/sont clairement par la communauté scientifique et les solutions existent. Une intervention massive des pouvoirs publics est nécessaire pour dicter le cap (sur un temps long) aux particuliers, aux entreprises et aux secteurs publics.
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Publié le 18/01/2023 - 09h49
jean17
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Bonjour, Restaurons les freins a l'écoulement de l'eau en aidant la filière hydro électrique individuelle Le cout des études doit être gratuit est adapté au local. L'idée de préserver les grands migrateurs dans la loi sur l'eau détruit notre faune endémique qui en cas de sècheresse se concentre dans les retenues d'eau le remède est pire que le mal
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