Faire confiance aux territoires
22/11/2022 - 15h53
Pour la planification, il faut s'appuyer sur l'existant qui sont en l'occurrence les trois principaux scénarios : RTE, ADEME et Négawatt. Celui de l'ADEME nous donne d'ailleurs le choix entre des projets de société différents. Pour la mise en oeuvre, l'état doit faire confiance aux territoires. De nombreux sont déjà engagés depuis longtemps. Mais les contraintes administratives sont encore trop nombreuses concernant l'implantation des ENR. Comme discuté en ce moment au Sénat, les schémas de développement des ENR doivent être proposés et sous l'autorité des élus locaux via les PLU et les Scot. Ces élus ont la connaissance des territoires et de leurs habitants et sont les mieux placés pour mener des concertations. Concernant les financements, les ENR devraient être de plus en plus financer par les habitants quand on leur aura démontré à la fois les intérêts écologiques et financiers de telles investissements. Pour la rénovation performante de l'habitat qui coûte cher, la classe moyenne (hors éligible Anah) devra être aidée par un fond des collectivités abondé par un budget pérenne de l'état à hauteur de 15€/habitant et par an qui représente un milliard d'euros. Ce fond, à la main des DDT, serait débloqué au fur et à mesure des factures de travaux présentés par les collectivités. Un tel dispositif permettra de flécher, de manière sécurisée, à l'endroit des travaux de rénovation accompagnés de critères de performance. Enfin, pour l'animation et le conseil, les collectivités pourraient s'affranchir du pacte de Cahors pour leurs dépenses de fonctionnement afférentes à la transition énergétique. Toutes ces mesures auraient vraiment un impact sur la dynamique déjà engagée dans les territoires.
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Gilbert
30/11/2022 - 11h17
Et les habitants ruraux n'ont pas le droit au chapitre. On doit toujours les imposer ? Non merci
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pbensac@gmail.com
28/11/2022 - 23h15
Il faut récompenser les bonnes pratiques plutôt que d'imposer sans cesse les citoyens. A l'aide de token de citoyenneté écologique européenne (jetons d'une crypto monnaie européenne souveraine) par exemple. Ceci renforcerait l'adhésion sociale est créerait la base d'une économie parallèle légale de l'engagement écologique par rapport à des objectifs fixés par les autorités locales, nationales et européennes. Exemple : nettoyer un dépôt d'ordures, un bras de rivière, dépolluer un terrain, voire un site entier, participer à une mission d'intérêt général écologique de son village, de sa ville.... Réduire ses déplacements polluants d'un tiers, de la moitié ou des trois quarts et être récompensé proportionnellement en conséquence par les fameux token de crypto monnaie européenne convertible en euro à partir d'un seuil minimum et pris comme moyen de paiement direct jusqu'à ce seuil.
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JimmyVogel
23/11/2022 - 09h40
Il faut modifier les taux des taxes et des aides pour être cohérent avec les priorités écologiques. Les entreprises permettant une évolution positive sur le plan carbone et/ou énergétique devrait être les premieres bénéficiaire de ce changement. Les produits de luxe français souvent exportés/achetés à/pour l'étranger à l'inverse surtaxé. Nul doute qu'ils augmenteront leur prix mais les 1% les plus riches seront plus à même d'aider la transition via la consommation que par l'impôt qui les ferait simplement relocaliser leur actifs.
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