Faire une proposition sur un thème en débat
4.3 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?"

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Financer la transition : les moyens existent
Duma
18/01/2023 - 23h34
La richesse, l'argent existe, mais ils sont très mal répartis. Nous sommes dans une situation critique où une partie non négligeable de l'humanité est menacée par un cumul de phénomènes environnementaux, eux-mêmes en partie liés à notre consommation d'énergie, et notre production/consommation tout court en général. Il est extrêmement difficile de continuer à justifier qu'une minorité d'individus possèdent la majorité des richesses (revenus, patrimoine) quand prélever, via impôts et taxes plus importantes, ne serait-ce qu'une petite partie de leurs richesses, permettraient de financer la transition énergétique et écologique et préserver un minimum de décence de vie pour tout le monde. Les chiffres sont ensuite à calculer et à débattre, mais il y a nécessairement une marge de manoeuvre ici justifiée par une telle situation d'urgence.
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NégaTep, le meilleur scénario ?
jean-philippe.brette@wanadoo.fr
18/01/2023 - 23h29
Un scénario recherche l'optimum écologique et social : #négaTep de l'association Sauvons le climat. Son immense avantage : il dépense toujours au mieux donc il s'auto-finance et évite le punitif. Voir ce thread twitter. L'accent est mis sur le renouvelable thermique, l'isolation rationnelle, les PAC, les VE, les agrocarburants 2G au H2. Et peu d'énergie intermittente. Beaucoup de nucléaire (+50%) Division par 4 des émissions de CO2 d'ici 2060. Des promesses réalistes et toujours prudentes sans révolution contrairement aux autres scénarios. Et le modèle est public sur ke simulateurs #SimelSP2 en phase avec les modèles RTE. Qui dit mieux ? https://twitter.com/sauvonsleclimat/status/897819011894968320?t=4lB42cu…
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GESTION PUBLIQUE, DEMOCRATIQUE ET TRANSPARENTE DE LA PRODUCTION D'ENERGIE
FASPAaude
18/01/2023 - 22h53
LA FEDERATION DES ASSOCIATIONS DE SAUVEGARDE DES PAYS D'AUDE estime que la production d'énergie ne doit pas être laissée au "Marché", et donc aux fluctuations des opérations financières. La gestion doit être publique, démocratique et transparente. Si la gestion de la production nécessite une planification au niveau national, une grande place doit être faite aux initiatives locales. Le modèle de gestion tripartite des services publics de 1945 est une garantie de démocratie et de transparence : ( Etat et collectivités territoriales 1/3 - personnel 1/3 - usagers 1/3). Des assemblées citoyennes locales doivent permettre une recherche de solutions consensuelles dans les choix énergétiques. Actuellement, la population rurale subit toutes les nuisances de la transition énergétique : nuisances sonores (éoliennes) , dégradation du cadre de vie (éoliennes, champs photovoltaïques sur les terres agricoles et les milieux naturels). D'autres choix sont possibles : le solaire thermique (chauffage, chauffe eau), la géothermie, l'énergie bois, le photovoltaïque en toitures...
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Planifier le stockage de l'énergie
xgil
18/01/2023 - 22h47
Pour faire face aux fluctuations des énergies renouvelables, il faut dès maintenant planifier le déploiement des installations de stockage de l"énergie : méthanation, méthanisation, step... Avoir une avance technique (comme jupiter 1000) permet de vendre à l'export ces technologies.
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investir dans la bas carbone là où c'est le plus pertinent : l'intérêt d'un fond d'investissement
Guillaume Gaulier
18/01/2023 - 21h58
Employer au mieux les ressources rares (finances publiques, matières premières, terre, etc.) implique que certains investissements dans la transition énergétique sont plus pertinent à l'étranger qu'en France. Les coûts d'abattement (CO2 évité/€) doivent être systématiquement considérés, mais sans omettre leur dynamique (un investissement peu rentable peut favoriser des investissements suivants qui le seront plus). Un fond d'investissement dans la décarbonation à l'échelle européenne, voire internationale serait pertinent. ll faudrait dans certains cas accepter de renoncer à des projets en France pour les réaliser à l'étranger (hors considération de sécurité d'approvisionnement). Ainsi les investissement dans une production électrique sans solution de stockage (à coûts raisonnable, y compris coûts environnementaux) et conduisant donc à l'effacement des moyens de production existants (coût fixe payé) doivent être évités. On peut penser à la "modulation" du nucléaire ou à l'"écrêtement" de production éolienne. Des site à l'étranger permettent des facteurs de charge plus élevés pour les productions bas carbone qui ne s'y font pas concurrence (elles évincent des sources fossiles pour la totalité de leur production) et disposent de ressources (vent, soleil) plus abondantes. Un fond d'investissant maximisant la décarbonation doit les privilégier.
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4.3 PROPOSITION SUR PLANIFIER, METTRE EN ŒUVRE ET FINANCER
PALU
18/01/2023 - 21h34
Il faut d’urgence réinterroger le modèle de marché et remettre le souci du bien commun au cœur de l’énergie, en renouant avec des logiques de planification, en sécurisant à l’échelle européenne les approvisionnements, en revenant aux fondamentaux de la coopération et de la solidarité pour faire front à la logique de marché et de libre concurrence, et en développant des alliance industrielles européennes pour fortifier l’UE dans la concurrence mondiale et sans idéologie sur les solutions bas carbone à appliquer mais en visant à propulser les entreprises françaises et européennes à l’avant-garde de la transition énergétique pour des réussite industrielle mais aussi sociale Il faut tout autant miser sur des emplois durables et une responsabilité sociale des entreprises, ce qui impose de : • faire des emplois le moteur social de la transition énergétique, de la résilience du système énergétique et de la structuration des filières industrielles françaises, • développer un dialogue social de qualité pour une transition juste en repensant et adaptant les formations et les dispositifs de reconversions pour répondre aux nouveaux besoins de qualification, • et engager l’État sur les enjeux sociaux liés à la transition énergétique, et en particulier ceux des emplois, en veillant à une programmation pluriannuelle des emplois et des compétences, comme à un équilibre entre les territoires ce qui impose une approche transverse intersectorielle et donc interministérielle qui pourrait se construire sous la forme d’un ministère de l’énergie capable de fédérer les politiques (climat, industrielle, recherche et innovation) avec les besoins futurs de compétences en qualité et en nombre. Il faut enfin s’engager sur la voie d’une responsabilité sociétale, ne serait-ce que parce que le secteur énergétique porte les enjeux sociétaux et sociaux et doit à cet effet être moteur dans le développement d’une économie plus responsable, avec une plus forte représentation des salariés, un dialogue renforcé avec les parties prenantes et des politiques de sous traitance plus responsables. Cette responsabilité doit aussi s’accompagner d’un meilleur partage de la valeur ajoutée et d’un modèle de gouvernance de l’entreprise plus adapté aux enjeux et priorités de la transition énergétique au service de l’intérêt collectif.
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Propositions du Cérémé
Cérémé
18/01/2023 - 19h45
Afin de faciliter la mise en œuvre et le financement de la transition énergétique, le Cérémé propose : 1. Que le scénario du Cérémé soit porté à la connaissance du public dans le cadre de cette concertation, conformément à l’article 7 de la Charte de l’Environnement, qui a valeur constitutionnelle. 2. Que la priorité soit donnée à la préservation de la biodiversité dans la mise en œuvre de la transition énergétique, conformément à la la Charte de l’Environnement et au principe de « non régression environnementale » institué par la loi de 2016 sur la reconquête de la Biodiversité. 3. Que soit institué un Défenseur de l’Environnement sur le modèle du Défenseur des Droits. La priorité donnée à la transition écologique doit en effet être incarnée dans une autorité indépendante qui transcende le foisonnement des procédures locales et qui veille à la cohérence des décisions concernant ce sujet aux multiples composantes. Cette autorité donnerait progressivement au droit de l’environnement la même assise juridique qu’aux autres libertés publiques et qui garantirait que la défense de l’environnement soit respectée par les futurs gouvernements, quelle que soit leur orientation politique. 4. Que soit instauré un grand ministère chargé de l’énergie, de l’industrie et de la recherche, rattaché au ministère de l’Economie. Depuis 2008, l’énergie est en effet rattachée au ministère de l’Ecologie et la tutelle du secteur public de l’énergie est partagée entre Bercy et l’Ecologie. C’est une erreur car la politique énergétique ne peut en aucun cas se résumer à sa seule composante écologique. Elle comporte des enjeux industriels, de création d’emplois, de compétitivité, de ré-industrialisation, de souveraineté, de financement…il faut donc la remettre au centre du village gouvernemental, c’est-à-dire à Bercy.
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Une stratégie énergétique doit concentrert les efforts limités de la nation sur l'essentiel
Bernard Dujardin
18/01/2023 - 19h14
L’équation électrique La révision du système tarifaire de l’électricité est urgente pour s’extraire de son incohérence présente, sauver l’appareil industriel du pays et protéger le pouvoir d’achat des populations. Le lien avec le prix du gaz en Allemagne est à couper. Depuis sa mise en place, le marché européen opère au détriment de la France et de ses consommateurs. Il repose sur deux principes. Le premier est celui de l’interconnexion. au gaz ou au charbon, toujours plus sous-employée, donc au coût fixe toujours plus élevé. Le second principe est celui de la concurrence dès lors que l’électron traverse librement les frontières des États membres. Il en est fini de la régulation tarifaire par le coût moyen de production. Dorénavant s’applique le coût marginal de la dernière centrale mise en marche, au coût fixe toujours plus élevé. Le choc électrique qui survient à l’automne 2021 s’aggrave le 22 février 2022. Le coût de fonctionnement de la dernière centrale appelée en activité dans le réseau interconnecté flambe à son tour avec l’explosion du prix du gaz consécutive à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Avant l’ouverture du marché européen de l’électricité, l’interconnexion offrait une balance commerciale positive pour la France tant en volume qu’en termes d’échange. Ces termes se sont dégradés avec la mise en place du marché européen : le prix export est devenu inférieur au prix import. La nécessité de maintenir le marché européen au nom d’une solidarité à sens unique ne s’impose pas comme le prouve la sortie de l’Espagne et du Portugal de ce piège. La remise en question du marché européen de l’interconnexion, terrain de jeu de brokers dont l’intérêt spéculatif ne coïncide pas avec l’intérêt général, demande un travail de réflexion aussitôt que possible pour établir une proposition cohérente. Les procédures européennes sont longues. Cet obstacle n’empêche pas la France de conduire une politique énergétique de révision de son mix électrique. La remise en état du parc nucléaire et la renationalisation de l’EDF sont des mesures bienvenues à court terme. Le moyen long terme est de reconstituer un mix électrique cohérent d’énergies pilotables et prédictibles. Le cœur du mix électrique repose sur le nucléaire. La voie prise est la bonne : Les 50% de capacité maximale sont devenues 50% de capacités minimales. Le seuil à, atteindre est de 75% de capacité au moins dans le cadre d’une croissance de la consommation électrique. Le mix électrique décarboné raisonnable pour la France se répartit en % de la consommation nette annuelle vers 15 % d’énergie hydraulique, 75 % d’énergie nucléaire, 10% d’énergies renouvelables intermittentes et 5% d’énergie issue de la biomasse et des déchets. L’équation des autres énergies La transition des énergies de mobilité et de chaleur vers un mix est parfaite mais en tant qu’énergie finale, elle ne sera jamais aussi économique que les énergies fossiles primaires. La chaleur reste le point faible de la décarbonation de la société. Pour les industries de mobilités, l’électrification par bornes de recharge, par moteur thermique à hydrogène ou ammoniac et par pile à combustible ouvre un champ d’intervention aux énergies converties des gisements éoliens offshore si l’échelle de production est massifiée. La Commission européenne ne s’y est pas trompée en projetant 300 GW pour 2050. Le programme français qui se limite à 40 GW avec 50 parcs éoliens de moins de 0,8 GW en moyenne n’est pas à la hauteur à double titre. L’espace maritime européen de la France est le plus vaste avec une ZEE de 1 M km2 dont 500 000 km2 au moins sont suffisamment éventés. Un plan éolien flottant visant 100 GW est une ambition possible pour 2050, non pas sur 50 parcelles mais sur 3 gisements majeurs au-delà de 12 nm de la ligne de base droite. Maîtriser le développement de la technologie flottante est à portée du génie industriel et maritime. La France peut viser une situation de pays exportateur d’énergie décarbonée au XXIe siècle. Le Monde en aura besoin. Le PNUD estime que la consommation d’énergie doublera d’ici 2100 pour répondre à la fin de la précarité dans un monde en forte croissance démographique jusqu’en 2050. Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) seront atteints avec de l’énergie aussi décarbonée que possible et bon marché. Conclusion Le choc électrique de 2021 suivi de l’invasion de l’Ukraine en 2022 invite à ajuster d’urgence la stratégie énergétique. La France dispose de deux atouts qu’elle n’a pas fait jouer depuis 20 ans que la question de la transition énergétique est posée : son patrimoine nucléaire (en voie d’être relancée) et son espace maritime éventée sur la plus grande ZEE de l’UE. Les deux piliers de notre avenir énergétique décarbonée sont le nucléaire des seconde, troisième et quatrième générations et l’hydrogène par l’éolien flottant massifié dans la zone économique. La politique nationale doit d’abord se consacrer à ces deux axes et éviter de se disperser sur une addition de mesures coûteuses et peu efficaces. Concentrer ses forces nécessairement limitées sur deux buts est le moyen de les atteindre. Il ne faut pas que la jeunesse nous dise : « Vous avez voulu éviter le réchauffement climatique au prix de la décroissance. Vous aurez le réchauffement climatique et le désordre social. » Le défi climatique sera relevé par la conjonction d’une finalité bien comprise donc clairement expliquée et d’un espoir de progrès social pour tous. Omer Bégarin affirme : « Le développement durable c’est d’abord l’emploi durable ». C’est dans cette perspective positive que l’adhésion des citoyens sera acquise. La politique énergétique réussira si elle concilie la transition énergétique et la croissance économique. « L’énergie est notre avenir, utilisons-la intelligemment ».
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Demandons aux Français leurs objectifs !
Les Voix Du Nucléaire
18/01/2023 - 18h06
Il faut demander aux Français quels sont leurs objectifs: Climat, Sobriété, Économie, Biodiversité, Souveraineté… Ceci afin de pouvoir discerner leurs attentes en matière de transition énergétique.
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Rappeler les deadline et échéance de la biodiversité
Thomas.godeneche
18/01/2023 - 16h03
Rappeler les conséquences mesurables et leur impact avec des dates permet de factualiser les deadline qui vont arriver.
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