Partager la page

Mettre fin à l'ARENH et utiliser un EDF nationalité et intégré comme bras armé pour conduire les politiques décidées

Itaipe

06/11/2022 - 19h06

L'état doit utiliser EDF comme bras armé des politiques décidées (conduite d'un grand plan nucléaire, renforcement des réseaux de transport et distribution, mise en oeuvre des mécanismes de flexibilité, commercialisation d'un tarif régulé permettant d'éviter aux citoyens et TPE/PME de subir la volatilité des marchés de l’électricité). EDF doit investir dans les technologies décidées par l'état pour lesquelles les acteurs privés ne prendront pas le risque financier (notamment nouveau nucléaire, R&D sur les nouvelles technologies, développement des STEP et batteries pour garantir l'équilibre, et développement du renouvelable). Pour se faire et lui redonner les moyens financiers d'investir, l'état doit garantir sa dette et mettre fin au plus vite à l'ARENH. En effet, après 12 ans de subventions, les fournisseurs privés doivent avoir pu construire leurs propres moyens de production. Ainsi, les bénéfices dégagés par les actifs de production d'EDF (et donc la collectivité) reviendront soit à la collectivité pour investir dans les nouveaux moyens de production nécessaire et dans les réseaux, soit aux consommateurs (donc citoyens et entreprises) via un tarif régulé maîtrisé et donc un coût de l'énergie permettant de rester compétitif; et non plus dans le bilan de société privé. Le marché de l'énergie doit cependant demeurer (pour avoir un effet prix en fonction de l'équilibre offre/demande permettant d'inciter à moins consommer ou plus produire), et les entreprises privés doivent toujours pouvoir vendre leur énergie via des contrats de gré à gré aux particuliers ou entreprises, mais subvention d'EDF, et donc soit en achetant leur énergie sur les marchés, soit en développant leurs propres moyens de production. Cela les incitera à développer leurs moyens de production si elles veulent pérenniser leur activité, augmentant ainsi les flux de capitaux privé pour tenir les objectifs de développement des ENR et moyens de flexibilité. Le coût des moyens de flexibilité (batteries/step/effacement) doit être supporté par les producteurs de renouvelables et non par les producteurs d'énergie pilotables, pour éviter que le coût marginal soit celui ci (les coûts de revient étant élevés), et ainsi faire en sorte qu'un producteur d'ENR à faible coût de revient vende son énergie avec une plus grosse marge sur les marchés au détriment d'un EDF nationalisé qui aura un coût de revient (nucléaire pilotable; ou moyens de flexibilité) plus élevé. Les contrats à long terme d'achat d'ENR doivent être maintenus dans un premier temps compte tenu de l'ambition des objectifs de développement mais limités en terme de prix du kwh (pour éviter un coût trop important à la collectivité), associée à des engagements sur le renouvellement des sites en fin de vie (éoliennes et solaires), et avec engagement réciproque (engagement d'achat, mais engagement de vente yc si le prix spot devient supérieur au prix de l'engagement).

  • Bichon

    21/11/2022 - 16h18

    Ce que vous dites sur la limitation des prix de rachat des KWH par EDF c'est déjà le cas, EDF me rachète 10 centimes du KWH le surplus d'énergie que je ne consomme pas avec mon installation photovoltaïque à comparer avec le 17,4 centimes du tarif régulé, je peux dire que je gagne de l'argent en autoconsommant l'énergie que je produis mais pas en la vendant. Les contrats de rachat actuels sont de 10 ans en revanche il n'y a pas d'obligation de renouvellement de l'installation, ajouter cette contrainte supplémentaire sachant que toutes aides d'état comprises le retour d'investissement d'une installation photovoltaïque de 3KVC est autour de 20 ans ce sera difficile d'imposer cela au prochain acheteur de votre logement si vous êtes amené à le vendre par exemple.