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Publié le 02/01/2023 - 12h06

MML

  • C - Un mix de ces deux solutions

La construction de projets de petite taille répartis sur le territoire n'est pas pour moi une question de préférence. C'est seulement la solution qui répond de façon réaliste à la constitution du territoire français : bâti et consommation répartis sur l'ensemble du territoire national, qui ont pour conséquence à la fois des zones d'implantation de taille limitée, et un intérêt pour une production décentralisée. Cependant, il y a, à force de laisser le champs libre aux quelques opposants (seuls 20% de la population en désaccord avec l'éolien, dont combien sont réellement contre et mobilisés?), les projets déjà petits se voient réduits encore et encore pour prétendre à être parfaits. Des secteurs qui pourraient facilement accueillir 12 éoliennes n'en accueillent que 6. Les objectifs nationaux ne pourront pas être atteints de cette façon. Il faut donc un minimum d'assouplissement dans la façon dont les contraintes d'implantation sont considérées ; aujourd'hui aucune instance ne veut faire de compromis et il y a une sévérité qui n'est pas appliquée à d'autres projets d'implantation ou de construction. Les opérateurs radar (météo france, armée, aviation civile) et aériens (armée et aviation civile) notamment, grèvent plus d'1/3 des zones favorables de façon parfaitement abusive et en décalage total avec le niveau de contrainte appliqué dans d'autres pays. Est-il normal de donner la priorité à la circulation d'avions (qui même pour l'armée peuvent parfaitement se contenter de zones d'entraînement plus restreintes, cela ne remet pas en cause la sécurité nationale!) devant la production d'électricité renouvelable assurant notre indépendance énergétique? N'y a-t-il pas autant d'enjeux de sécurité nationale à conserver notre dépendance énergétique et laisser le changement climatique accélérer, avec son lot de conflits pour les ressources?