Publié le 04/11/2022 - 08h15
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Le modèle industriel basé sur une économie linéaire doit laisser sa place à un modèle de production encadré par les limites d'une économie circulaire : jusqu'ici l'outil industriel était configuré pour maximiser la production en dépit du fait que le monde qui nous abrite, en tant qu'espèce humaine, est "fini". Ce n'est plus possible... Si la gratuité des ressources naturelles constitue une caractéristique qui accentue nos chances de survie, leur pillage et gaspillage en vue d'une maximisation du profit (de quelques uns), en réduisent considérablement la portée... Voir l'anéantissent littéralement puisque nous sommes TOUS bel et bien menacés aujourd'hui par les effets d'un modèle de production basé sur des lois économiques qui n'ont cure des limites naturelles pourtant indépassables! Le choix consistant à intégrer les ressources naturelles gratuites dans la grille de lecture économique actuelle en leur donnant un prix ne conduira qu'à les traiter selon les règles basiques du marché... Or, comment serait il possible de le faire sachant que ces ressources s'avèrent indispensables à notre survie !!!! Ce serait suicidaire... En l'occurrence, si la gratuité ne peut être remise en cause, ce sont les conditions pour y avoir accès qui doivent changer et c'est donc tout l'outil productif qui doit se transformer et abandonner ses objectifs précédents: il faut un outil productif adapté à une production moins intensive et surtout conçut pour s'alimenter lui-même a partir des ses propres déchets pour réduire considérablement la ponction engagée sur les milieux naturels! Au delà du recyclage, on parle de produire de manière accessible, simple, durable et "utile" au sens de "progrès" (l'art est utile... Mais l'art n'est pas de l'industrie... Sauf pour certains). On en vient donc, à travers la remise en cause de l'outil productif à celle des business-model dont les deux plus communs sont le "pas cher/rapidement jetable" et "l'innovation/rapidement obsolète": ni l'un, ni l'autre ne sont compatibles avec la transformation nécessaire de notre économie ! L'accessibilité doit être garantie, mais avec une durabilité conséquente et l'innovation ne vaut que si elle dispose des caractéristiques d'un vrai progrès plutôt que d'une aliénation pour ceux qui l'utilisent ! En bref, il nous faut impérativement un encadrement éthique de l'économie et de l'outil productif qui est à son service pour espérer mener une limite efficace contre le dérèglement climatique et voir les générations suivantes augmenter leur chance de survie!
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