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Publié le 04/11/2022 - 09h20

MAlliot

  • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

La réduction des consommations d'énergie ne doit pas se comprendre qu'à l'échelle de la France. Le réchauffement climatique est mondial, pour rappel. Une réindustrialisation massive française est évidemment nécessaire, pour permettre de réduire le commerce international, ses consommations d'énergie (souvent plus carbonées à l'international) de production à l'autre bout du monde et surtout celles liées au transport. Elle permettrait également de relocaliser des emplois en France, le plus possible en territoire rural, pour permettre également à la population de trouver un travail au plus proche de chez eux (donc réduire leurs déplacements et consommations associées). Certes le bilan national serait peut-être plus élevé avec une réindustrialisation, mais le gain est indirect. Il faudrait, pour se rendre compte de ce que l'on gagne, prendre en compte dans le bilan avant/après, les consommations d'énergies délocalisées (les transports maritimes ou autres qui acheminent les produits fabriqués à l'étranger jusque chez nous, ainsi que l'énergie consommé à l'étranger pour la fabrication de ces produits). Il serait PEUT-ÊTRE plus élevé, mais les solutions de réduction à trouver seraient alors chez nous : performances des équipements, organisation, synergies entre entreprises etc. Les avantages d'une réindustrialisation seraient aussi sociaux, comme évoqué plus haut (emploi), et économiques : cela permettrait à la France de "diversifier ses sources de revenus" et ne plus compter que sur le tourisme...