Publié le 04/11/2022 - 10h16
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le relocalisation large et nécessaire de nos moyens de productions en lien avec un développement essentiel de l'énergie nucléaire incontournable pour assurer notre indépendance énergétique La capacité actuelle du parc nucléaire est de 63GW en 2019 et devrait être dans ce mix énergétique de 50GW en 2050. Il faudrait prolonger le parc actuel au moins jusqu’à 60 ans voire plus, mettre en service 14 nouveaux réacteurs de type EPR 2 entre 2035 et 2050. 6 nouveaux réacteurs seulement ont été commandés en février 2022 et livrables après 2035. Ces générateurs de 4ème génération utilisent l’isotope non fertile de l’uranium qui représente 99% de l’uranium naturel (moins de déchets et pas d’épuisement rapide des ressources). Il faudrait installer en complément des petits réacteurs complémentaires de 4 GW. Ce parc de 50GW en 2050 produira 325TWh soit 50% de la production électrique nationale. La fusion thermo-nucléaire d’isotopes de l’Hydrogène (Deutérium et Tritium) dans le cadre du projet Iter, ne sera pas productive d’énergie à grande échelle avant 2050, au moins. Ce scenario se complète de 10% d’hydraulique et de 40% de sources intermittentes (éoliennes, PV, …)
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