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Publié le 05/11/2022 - 12h33

Itaipe

  • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

C'est le modèle ayant le plus d'impact sur la réduction de la consommation énergétique (via une réduction drastique du fret international), de la préservation du climat (la diminution de l'activité industrielle en France allant être compensée par d'autres états, donc aucune réduction à l'échelle de la planète, voir augmentation car consommation d'énergie moins propre qu'en France), et des intérêts nationaux (emploi, bénéfices économiques, souverainetés), qui doivent être le moteur principal des politiques du gouvernement (et non être reléguées derrière une réduction aveugle du bilan énergétique à la maille nationale sans regarder les impacts globaux). Ainsi, l'objectif de la SNBC de diminuer par deux la consommation d'énergie entre 2012 et 2050 est une hérésie (la réindustrialisation allant augmenter la consommation d'énergie nationale, mais diminuer à l'échelle du globe). Pour la réindustrialisation : baisse de la fiscalité (coûts de production, et coût du travail) pour améliorer la compétitivité, associée à une fiscalité aux frontières pour les biens importés, ainsi qu'une suppression des subventions aux biens importés (ex 6.000€ pour un véhicule électrique neuf réservés aux biens conçus et fabriqués en France). Les bénéfices économiques permettront de compenser pour les consommateurs l'inflation des biens. La fiscalité sur la production nationale et sur les biens importés peut également être indexée sur le niveau de consommation énergétique. Pour le Fret : Réduction via la réduction déduite du fret international et le développement d'un modèle de circuit court. Le fret ferroviaire doit être beaucoup plus incité par rapport au fret routier pour le fret national (via la fiscalité), pour réduire la consommation globale du fret. Pour la consommation : création d'un label simple "ecoscore" (comme le nutriscore ou l'ecoscore des produits alimentaires) sur les biens de consommation (notamment vêtements, ameublement et électroménagers) afin de sensibiliser les consommateurs au coût énergétique du bien produit (fabrication & transport). La fiscalité à la production et aux frontières incitatives; devrait également permettre d'avoir pour le consommateur les produits plus propres moins chers car moins fiscalisés sur la fabrication et donc l'inciter à la consommation de ces produits. Si pas le cas, jouer sur un niveau de TVA variable selon l'ecoscore.