Publié le 06/12/2022 - 19h14

• D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Avant de parler de réduction/augmentation du fret, réduction/augmentation du commerce ou de l'industrialisation, il serait temps de se pencher à iso situation sur l'organisation du fret en lui-même. Le transport de marchandises se fait de plus en plus par la route, dont la part de marché est passé de 34% en 1960 à près de 90% aujourd'hui. Sur la même période, la part des transports ferroviaires et fluviaux a baissé respectivement de 56 à 9,6% et de 10 à 1,9%. Pour atteindre la stratégie nationale bas carbone, il faudrait revoir cette répartition et privilégier à nouveau le fret ferroviaire et fluvial. Même sans avancée technologique, tout transport autre que routier thermique permet de décarbonner. Un train de marchandises équivaut à 30 poids lourds de 40 tonnes, ce qui permet d'émettre 11 fois moins de CO2 par tkm. Une barge Freycinet est équivalente à 30 poids lourds, tandis qu'une barge Grand Rhénan déplace autant de marchandises que 100 poids lourds, pour une division du taux d'émissions de CO2 par tkm allant de 2 à 5. En parallèle, il est nécessaire de remailler le territoire avec des hubs logistique en périurbains afin de développer le transport urbain du dernier km soit en véhicule sobre soit en vélo avec le développement de la cyclologistique.